Réalisé par Avec Viggo Mortensen, Léa Seydoux, Scott SpeedmanPays: Genres : Drame, Horreur, Science Fiction Durée : Année de production : |
1/10 |
On va pas y aller par quatre chemins. David Cronenberg est un réalisateur totalement barré, accaparé par ses fantasmes de transhumanisme, capable de vendre ses calculs rénaux et mettre en scène un film sans que ses acteurs ne comprennent un traitre mot du scénario. Welcome chez Cronenberg!
Hormis sur La mouche, la totalité de sa filmographie est imbuvable, écœurante et surtout étrange. Les crimes du futur ne dérogera pas à la règle. Incompréhensible, difficile de rentrer dans le délire de cette étrange évolution de l’humanité qui prend plaisir, jusqu’à l’orgasme, en se charcutant les chairs et les organes. Le cinéaste a toujours placé le rapport au corps au centre de son œuvre. Là où le réalisateur entrevoit de la sensualité, le spectateur entreverra juste du dégout.
Les dialogues sont horribles, certaines scènes à vomir parce que c’est du « viscéral » gratuit, de l’infanticide glauque, de l’autopsie masochiste et des scarifications sans intérêt. Incroyablement ennuyeux, le choix de son casting est à la hauteur de son œuvre c’est-à-dire: nul. Léa Sédoux est comme à son habitude aussi moche qu’insipide. Viggo Mortensen est totalement perdu et vacille sans comprendre les délires de son mentor. À croire que tous les choix du film sont mauvais.
Si la nature de l’homme est en réflexion sur une certaine mutation, Cronenberg en récupéra tous ses travers pour en faire une œuvre fétichiste futuriste, là où la douleur d’aujourd’hui devient l’extase de demain – selon lui! Les corps qu’il filme d’une manière qui n’appartient qu’à lui, à travers des scènes chocs bousculent notre conformisme. Restera une poignée de personnes qui verront en Cronenberg un artiste singulier qui provoque une nouvelle réflexion sur différentes formes de transhumanismes organiques. Bon courage à ceux qui veulent encore se frotter au réalisateur!
Ne penser pas vous divertir. Subir les fantasmes de Cronenberg, c’est un peu faire un gros câlin à un intestin grêle de 6 mètres.