Réalisé par Avec Bruce Willis, Jeremy Irons, Samuel L. JacksonPays: Genres : Action, Thriller Durée : Année de production : |
9/10 |
John McClane, figure emblématique du cinéma des années 90 revient en force dans un troisième opus dynamique, drôle et véritablement efficace. Une journée en enfer n’est pas seulement le troisième film de l’une des sagas de films d’action les plus connues, il est surtout le meilleur film de cette saga.
♫ Summer in the City ♫, un levé de soleil, une ville animée, une déflagration, voilà que John McClane, holster sous le bras et marcel décontracté, débarque sur l’écran de manière fracassante. À partir de là, le scénario se déroule dans les rues de New York, sous forme d’escape game et de chasse à l’homme, avec un méchant tonitruant interprété à merveille par Jeremy Irons. Avec son accent allemand, les confrontations motivées de l’homme avec notre héros deviennent rapidement un jeu sadique mais palpitant. Jeremy Irons compose ici un antagoniste réjouissant de vilénie, jouant à merveille de l’ironie et du charme. Il lie ainsi parfaitement la saga avec le personnage de Pièce de Cristal, Alan Rickman.
L’histoire est menée sans temps morts avec des péripéties et rebondissements explosifs. Les scènes d’action sont spectaculaires. Le film regorge de répliques et moments cultes comme la course-poursuite à travers Central Park et dans les rues de Manhattan qui permet au spectateur de revisiter la Grande Pomme d’une autre façon.
Bruce Willis signe ici sa plus grande performance dans le rôle incontournable du policier John Mcclane qui reste fidèle a son caractère légendaire de râleur. La complicité avec Samuel L. Jackson dans la peau de Zeus, un samaritain sans histoire, est sans failles et permettra d’oublier un instant la solitude de McClane en lui faisant gouter au Buddy Movie, le temps d’un épisode. L’alchimie entre Bruce Willis et Samuel L. Jackson est d’une puissance telle que la paire n’a rien à envier à l’inoubliable doublette Riggs/Murtaugh de L’Arme Fatale.
Que les terroristes prennent d’assaut un immeuble ou une ville entière, la logique reste la même : le lieu définit l’approche. Sauf que le réalisateur John McTiernan n’est pas de ceux qui se mettent en pilote automatique. Aussi, le réalisateur choisit consciemment de fracasser les codes instaurés dans le premier volet. Le rythme académique est mis de côté, place à un style brut, alternant caméras à l’épaule et immersion palpable et lisible. McTiernan ne cherche pas l’hyperréalisme mais s’arrange pour que son héros puisse mener son enquête à travers les rues de New York malgré qu’il soit un électron libre dans sa hiérarchie. En résumé, Die Hard est une saga à voir et à revoir, et encore plus quand on regarde cet épisode!
Œuvre culte, divertissante et terriblement jouissive, accompagnant ainsi la saga parmi les plus grandes d’Hollywood.