Synopsis:
Réalisé par Avec Roy Scheider, Robert Shaw, Richard Dreyfuss Pays :Genres : Aventure, Horreur, Thriller Durée : Année de production : |
9/10 |
Quoi de mieux que de se faire une petite séance des dents de la mer en plein mois de Juillet, en pleine période estivale. Difficile de faire une critique au vu du rang ultra-culte du film mais quoi qu’il en soit 38 ans (punaise!) plus tard, le film n’a pas pris une ride à défaut d’en donner aux acteurs. Et en HD ça en met plein les yeux.
Le maestro Steven Spielberg nous offre son second long-métrage officiel d’une qualité hors-norme. Arriver à monter la pression sur un grand requin blanc, alors qu’on ne le voit pas à l’image sur plus de la moitié du film, il fallait le faire. Mais voilà l’ambiance, la musique (tada, tada, tadatada…) de John Williams aujourd’hui significatif aux requins, les prises de vues et l’histoire contribue fortement à nous animer de l’intérieur à chaque passage de caméra frôlant les jambes des acteurs sous l’eau. Il joue sur la psychose des acteurs qui n’osent plus se baigner et arrive à contaminer le spectateur.
Le seul moment un peu ennuyeux est quand le loup des mers, Robert Shaw, se lance dans une longue tirade sur le grand blanc, la nuit sur le bateau en attendant de se faire croquer le lendemain. L’attente est tellement grande qu’on trépigne d’impatience et on trouve la scène un peu longue. Roy Scheider (RIP) et Richard Dreyfuss se complètent parfaitement dans leur rôle entre le meneur qui a peur de l’eau et le connaisseur aventurier.
Les effets de l’époque ne se voient pas vraiment à l’écran. Beaucoup reproche le carton pâte du requin. Mais franchement la texture de la peau dans l’eau donne un super rendu glissant et de peau plissée quand celui-ci se tortille. Après oui c’est vrai la grande scène mythique de la fin sur le bateau de pêche donnerait peut être un peu plus de vivacité au requin si le film avait était fait aujourd’hui, mais à quel prix… avec des CGI qui pollue l’image? La robustesse du monstre est là et chaque corps qui passera entre ses dents ne fera pas de répits. Le réalisme est le principal atout du film, les années subséquentes à la sortie du film nous monteront que les films qui joueront dans la cours des dents de la mer vont surenchérir sur la combativité et l’aisance des requins les rendant bien moins crédibles.
Steven Spielberg offre ici un héritage au cinéma, un statut mythique aux requins et un film intemporel jamais égalé. Allez, à la plage et bonnes vacances à tous!