Réalisé par Avec Meat Loaf, Susan Sarandon, Barry BostwickPays: Genres : Comédie, Musical, Science Fiction Durée : Année de production : |
6.5/10 |
Bon… ce n’est clairement pas un film fait pour moi, mais voilà je ne suis pas resté insensible à la performance de Tim Curry et à la folie qui déchaine toute la troupe.
Dès le départ le générique sublime la musique, et/ou le contraire, cette bouche rouge envahi l’écran, la musique nous envahi, c’est beau. Puis on est balancé dans une folle comédie musicale, opéra rock, qui chante à longueur de temps. Et quand ça chante ça me saoule, mais voilà toutes les musiques sont vachement bien, c’est farfelu, et c’est hyper bien rythmé. De temps en temps on a le narrateur qui s’incruste soit pour nous raconter l’histoire, soit se mêler dans les chansons, ça en devient fun. Le réalisateur a su donné du cachet à son œuvre, la rendant atypique, et même si beaucoup vont fuir devant la déchéance des travelos à l’écran, il n’en reste pas moins un film marquant (limite je vais chanter en bas résille ce soir).
C’est un film très peu abordable, l’histoire met du temps à se dévoiler laissant pas mal la chanson en avant, même si elle reste pas mal explicative. Le scénario amène des personnages haut en couleur, avec un handicapé moustachu en tenue sexy aussi rapide que flash, un repas mortuaire où on mange de l’homme mais surtout des Transylvaniens travestis qui viennent d’une autre planète. En plus d’être une comédie musicale, on peut le ranger du coté des OFNI.
Mais ce qui m’a le plus hypnotisé, c’est Tim Curry. Putain le mec fait son premier film avec ce personnage en porte jarretelle, il n’avait pas peur de se briser sa carrière dès le début. Cheveux en l’air, yeux très maquillé, bouche qui envahi l’écran, il est tonique, et son balancement de tête et de jambe est génial, c’est à croire qu’avant d’être acteur, il était danseur de cabaret. Et puis sa voix colle vachement bien à son personnage que ce soit en musique ou en dialogue. On est loin de ses rôles dans Ça ou Maman, j’ai encore raté l’avion. Susan Sarandon n’est pas l’actrice qui me fait bondir sur mon siège, mais là franchement belle performance surtout en grosse cochonne de service à la fin, elle en devient même sexy. C’est juste dommage que Rocky Horror ne soit pas assez mis en avant, pourtant il est censé être le centre de l’histoire mais se fait voler la vedette par son créateur, le Docteur Frank-N-Furter.
Je me surprends à ne pas détester. Une comédie musicale follement gay, totalement déjanté, le truc qu’on n’a pas envie de voir et pourtant qui marque.