I.S.S (2024)

 

Synopsis: Les tensions éclatent dans un avenir proche à bord de la Station spatiale internationale lorsqu'un conflit mondial éclate sur Terre. Bientôt, les astronautes américains et russes reçoivent chacun des ordres du sol : prendre le contrôle de la station par tous les moyens nécessaires.

 

I.S.S.

Réalisé par Gabriela Cowperthwaite

Avec Ariana DeBose, Chris Messina, John Gallagher Jr.
Pays:  États-Unis
Genres : Science Fiction, Thriller
Durée : 1 h 35 min
Année de production : 2024
4/10

Avec son budget minimaliste de 14M$, I.S.S joue la méfiance et la trahison, formant un programme jouant sur le climat international actuel tendu pour en exprimer ce qui pourrait être les pires conséquences sur un échantillon d’humains devenus, à la fois les spectateurs de la destruction de leur propre monde, et les représentants désignés des camps en guerre. Si dès l’apparition des premiers champignons atomiques, le spectateur est horrifié de voir la destruction de notre monde, vue de l’extérieur, les conflits qui éclatent à l’intérieur du vaisseau dévoile une aventure qui manque de tension et d’atmosphère. La banalité du scénario empêche de transformer le film en un thriller claustrophobe et intelligent pour nous dévoiler un film assez pénible et redondant.

Pourtant, les effets spéciaux sont de qualités, et même surprenants pour un film de série B. Le peu de moyens n’a pas empêché des effets visuels probants et un décor auquel on croit. Mais il est difficile de ne pas penser au potentiel gâché par la prémisse. Les acteurs choisis pour garnir cette confrontation internationale dans l’espace, ne sont pas aussi prestigieux que d’un blockbuster spatial, mais tous font le job. Mais il est vrai que cette « Station Spatiale Internationale » apparaît bien plus quelconque et se positionne davantage comme une série B banale. On aurait aimé que ce soit un peu moins prévisible, plus agressif, plus rythmé et surtout plus angoissant. Et pourquoi pas avoir un état des lieux géopolitique sur Terre.

Le long-métrage a beau ne s’étendre que sur 100 minutes, l’ennui qui émane de son manque d’originalité le fait paraître bien plus long. Séjour à bord de l’I.S.S ordinaire, il y avait sans doute mieux à faire avec un tel pitch qu’un film finalement très insignifiant.

Dans l’espace, personne ne vous entend bâiller.

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