Synopsis:
Réalisé par Avec Susan Chardy, Roy Chisha, Blessings BhamjeePays: Genres : Comédie, Drame Durée : Année de production : |
6/10 |
Première sélection officielle Un Certain Regard d’un film zambien au Festival de Cannes (meilleure réalisatrice), On Becoming a Guinea Fowl traduit par « Devenir une pintade » n’est pas du tout ce qu’il fait paraître par son titre. Pourtant; la première séquence s’ouvre d’emblée sur une ambiance surréaliste où les paillettes et la mort se superposent. Mais le film est profondément triste et va s’accorder dans un second temps sur des secrets de famille douloureux.
A travers les coutumes de l’Afrique australe, la première partie va se morfondre à outrance, où les larmes de crocodile coulent comme les « mamas » savent si bien le faire, sur le décès de l’oncle Fred. Toute cette mascarade est d’ailleurs assez pénible à suivre, les personnages se multiplient autour du rituel funéraire et la mise en scène est répétitive. Rapidement, on sent bien que derrière la mort de l’oncle Fred, se cachent des silences.
Pour autant, si l’oncle Fred est bien mort, l’ombre de ses agissements continue de hanter sa veuve, ses nièces et les différents enfants qu’il a eus de plusieurs couches. La violence sexuelle et incestueuse n’a pas de limites dans le monde, même dans les pays émergents. Un sujet qui touchera une grande population dans une société où les non-dits se dévoilent.
Si le titre pouvait poser question, le mystère de ces pintades sorties d’une émission de jeunesse, viendra compléter cette énigme avec une explication du comportement des pintades intéressante rendant le dernier plan de l’héroïne incroyablement percutant [Cri de la pintade].
À travers ses spécificités culturelles et coutumes, On Becoming a Guinea Fowl dénonce les abus sexuels encore trop nombreux et importants dans les familles et tente de sensibiliser encore et toujours le public.