Synopsis:
2.5/10 |
Sélectionné à l’Acid, Ce n’est qu’un au revoir est la seconde partie d’un diptyque documentaire sur les amitiés lycéennes, entamé en 2023 avec un moyen métrage toujours inédit en salles, Un pincement au cœur.
La mise en scène, si on peut la définir ainsi, de Guillaume Brac semble diviser les spectateurs par sa nature contemplative, improvisée de son approche réaliste de la jeunesse. Le film se concentre sur les moments partagés entre jeunes adultes, oscillant entre discussions en chambrée, délires dans les couloirs, baignades à la rivière et confidences en voix off. Il semble vouloir capturer une transition fragile et incertaine, caractéristique de l’âge de 18 ans, juste avant que les parcours individuels ne se définissent plus clairement, notamment avec des références à Parcoursup, le portail d’orientation en France.
Guillaume Brac adopte une mise en scène improvisée qui s’aligne avec l’improvisation des acteurs. Cependant, cette approche peut apparaître à double tranchant : si certains y voient un miroir générationnel réaliste, d’autres peuvent percevoir un manque de structure et d’impact émotionnel. La critique principale ici porte sur la perception d’un manque de qualités filmiques et d’intérêt. Mes films de vacances ont bien plus d’intérêt ! On ne peut qu’être déçu face à un documentaire lambda, ennuyeux, dépourvu de nostalgie, de rire et d’émotion. Un documentaire lambda qui sera vite oublié.
Ce n’est qu’un au revoir est un documentaire qui risque de laisser certains spectateurs indifférents en raison de sa lenteur, de son inconsistance et de son style minimaliste. Où est la créativité là-dedans ?