Longlegs (2024)

 

Synopsis: L'agent du FBI Lee Harker est chargée d'une affaire de tueur en série non résolue qui prend des tournures inattendues, révélant l'existence de l'occulte. Le cas devient de plus en plus personnel pour Harker alors qu'elle doit arrêter l'assassin avant qu'il ne frappe à nouveau.

 

Longlegs

Réalisé par Osgood Perkins

Avec Maika Monroe, Nicolas Cage, Blair Underwood
Pays:  Canada,   États-Unis
Genres : Crime, Horreur, Thriller
Durée : 1 h 41 min
Année de production : 2024
3.5/10

Longlegs est censé être un thriller horrifique, mais le film échoue lamentablement à susciter la moindre peur. En réalité, on est bien loin du frisson !

Nicolas Cage, habitué à des prestations parfois démesurées, cabotine ici comme rarement. Sous des prothèses ratées qui rappellent plus un mauvais déguisement à mi-chemin entre le Joker et le Professeur Raoult, son jeu devient caricatural. Ses apparitions sont irrégulières, oscillant entre de bons moments et des passages qui frôlent le ridicule, ce qui confirme sa tendance à alterner entre films de qualité et projets plus douteux.

Quant à l’ambiance du film, elle se veut lourde, oppressante, mais cette pesanteur écrase davantage le récit qu’elle ne le sert. Ce dernier, bien que prometteur au départ, se révèle rapidement convenu, prévisible, et même peu crédible. Ni un vrai film policier, ni un film d’horreur digne de ce nom, Longlegs finit par devenir une sorte de mélange soporifique qui frustre plus qu’il ne captive. Pire encore, il entraîne un ennui tel qu’il devient presque déprimant.

Le choix de filmer parfois en 4:3, dans une tentative maladroite de jouer sur une ambiance nostalgique, tombe complètement à plat. Cette approche technique n’apporte rien et ne parvient certainement pas à créer la tension désirée. Au lieu de s’immerger dans une atmosphère effrayante, on se retrouve englué dans une enquête policière poussive, où chaque scène semble traîner en longueur. Le vide narratif et le manque d’énergie rendent l’expérience presque insupportable.

Et puis, comme si le film n’était pas déjà assez mauvais, les quinze dernières minutes virent brusquement vers un délire religieux et satanique, balancé à la dernière minute pour tenter désespérément de donner un sens à ce chaos. L’élément religieux est traité de manière lourdingue, et au final, Longlegs n’arrive pas à choisir entre l’horreur surnaturelle et l’investigation policière, rendant le tout profondément bancal.

Longlegs souffre surtout d’un manque de cohérence et d’une superficialité dans son exploration du thème sataniste. Rien n’est assez fouillé pour convaincre, et le spectateur reste sur sa faim, regrettant d’avoir perdu du temps devant une œuvre aussi grossière qu’ennuyeuse. Pour le film horrifique de l’année, c’est raté !

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