Malédiction de Chucky (La) (2013)

La malédiction de Chucky

Réalisé par Don Mancini

Avec Brad Dourif, Brennan Elliott, A Martinez
Pays:  États-Unis
Genres : Horreur, Thriller
Durée : 1 h 37 min
Année de production : 2013
4/10

Quand on me parle de Chucky, c’est un retour en arrière assez fort qui me vient à l’esprit, avec ce genre de films qui ont su jouer sur la sensation de peur, enfin surtout le premier que j’ai vu alors que je n’avais certainement pas l’âge pour. Puis y a eu des suites, que j’ai toujours plus ou moins appréciées mais cette fois dans un registre plus léger, parce que j’avais grandi et que c’était plus un plaisir de revoir la poupée rousse que l’idée de me faire peur. Encore aujourd’hui, cette sensation perdure et c’est avec une certaine nostalgie que j’ai pu voir ce DTV.

Même si le réalisateur a tenté de conserver la poupée mécanique, les quelques plans numériques facilitent l’animation de Chucky et nous montrent qu’aujourd’hui tout est plus simple lorsqu’on veut créer une expression à la poupée. Mais faire peur ou en tout cas amener une ambiance angoissante provient de la magie du réalisateur à mettre en œuvre un montage efficace surplombé d’une musique digne d’un film horrifique. Ce n’est pas toujours le cas ici, même si y a des plans d’installation sympathiques.

Malheureusement le spectateur n’est jamais titillé par Chucky, même si toujours méchante, elle ne semble pas si menaçante. Le réalisateur cherche à nous surprendre, ça dure près de 45 minutes, mais il ne se passe rien, il s’amuse entre pluie, vent et rideau qui bouge à déplacer sa poupée. Dès que Chucky se met en action, c’est assez honorable, on aime le voir torturer ses convives. Les morts sont trop simplistes et on reviendra aux origines de la poupée, histoire de meubler et d’amener rapidement Charles Lee Ray, et ensuite Tiffany. Même si ce n’est pas le sujet principal de l’histoire, on sent qu’ils ont tenté sur la fin de lier scénaristiquement le film à la saga.

Enfin la poupée a changé de look, c’est léger mais c’est trop lisse, trop rond et c’est moins bien qu’avant. Cheveux lisses, trop de citatrices, ça enlève le côté mignon et cruel qu’elle avait et qui la rendait attachante.

Loin est l’année 1988 (putain 25 ans!), Chucky n’a pas vieilli et pourtant je la préféré bien plus durant ma jeunesse. C’est une suite regardable mais dispensable qui n’apporte absolument rien à la saga.

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