Dear Santa (2024)

 

Synopsis: Le sympathique Liam, élève de 6e, écrit au Père Noël pour lui demander de prouver qu'il existe bel et bien. Mais Liam est dyslexique et envoie accidentellement sa lettre à Satan, qui se présente chez Liam, tout excité de recevoir sa première lettre de fanboy et désireux d'avoir un peu de l'âme de Liam.

 

Dear Santa

Réalisé par Bobby Farrelly

Avec Robert Timothy Smith, Jack Black, Keegan-Michael Key
Pays:  États-Unis
Genres : Comédie, Fantastique
Durée : 1 h 48 min
Année de production : 2024
4/10

Dear Santa est l’exemple parfait d’une comédie de Noël qui rate sa cible. Avec une promesse de revisiter les traditions de Noël à coups d’ironie et d’humour décalé, le film finit par livrer un spectacle insipide, incapable de trouver un équilibre entre la légèreté festive et la subversion qu’il semble viser.

Jack Black, lourdement affublé d’une barbe et de cornes, incarne ici un Père Noël parodique qui peine à susciter autre chose que de l’embarras. Habituellement connu pour son énergie communicative et son charisme loufoque, l’acteur semble ici désarmé face à un scénario qui ne lui offre aucune matière solide à exploiter. Ses pitreries tombent à plat, et son interprétation vire rapidement à la caricature forcée. On a presque de la peine pour ces jeunes acteurs qui s’investissent sincèrement dans leurs rôles, mais qui semblent réduits à de simples pions dans un projet sans âme ni direction. D’autant plus decevant quand cela vient des frères Farrelly.

Le film lui-même ne sait pas sur quel pied danser : d’un côté, il tente de séduire un jeune public avec des situations bon enfant et des couleurs festives, et de l’autre, il s’engouffre dans des blagues douteuses. Le résultat ? Une œuvre incohérente qui manque de subtilité et de direction, échouant à satisfaire aussi bien les enfants que les adultes.

Le scénario, d’une prévisibilité désarmante, semble avoir été écrit à la va-vite, sans réelle ambition. Les dialogues manquent de punch, l’humour est téléphoné, et les rares moments censés être émouvants sont noyés dans une avalanche de clichés. Même l’apparition de Ben Stiller dans le vrai rôle du diable est dispensable.Ce qui aurait pu être une satire mordante ou un hommage affectueux aux traditions de Noël devient rapidement un exercice fastidieux.

Dear Santa est un film de Noël qui peinera déjà à passer son premier Noël. Mal écrit, mal rythmé et porté par un Jack Black en totale roue libre, il s’agit d’une tentative ratée de revisiter les traditions festives avec humour. Ni drôle, ni touchant, ce long-métrage n’apporte rien de mémorable au genre et s’oubliera aussi vite qu’il est arrivé.

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