Synopsis:
Réalisé par Avec Raffiella Chapman, Eddie Marsan, Rosy McEwenPays: Genres : Science Fiction, Drame, Aventure, Fantastique Durée : Année de production : |
2.5/10 |
En me laissant guider par les conseils cinéphiles de l’IA, j’ai tenté l’expérience Vesper Chronicles. Mauvaise idée… L’adhésion n’a jamais pris, et l’ennui, lui, s’est installé très rapidement.
Petite coproduction franco-belgo-lituanienne tournée en anglais, ce film affiche pourtant des ambitions qui forcent un certain respect. Avec un budget modeste de 5 millions de dollars, les créateurs ont réussi à donner vie à un univers de science-fiction post-apocalyptique. Mais malheureusement, l’effort s’arrête là. Si le potentiel est bien là en filigrane, le résultat est terriblement décevant. Il y a un gouffre entre l’ambition et l’exécution.
Le film semble s’éparpiller dans une tentative maladroite de mêler anticipation, fable écologique et réflexion futuriste. Pourtant, rien ne parvient à captiver : ni le scénario, confus et ennuyeux, ni les personnages, qui peinent à exister à l’écran. L’univers paraît désespérément vide, avec une poignée de personnages qui ne suscitent aucune émotion. Ni Vesper, l’héroïne, ni son père diminué, ni son oncle caricatural, ni même la mystérieuse créature ne parviennent à nous accrocher.
Le propos écologique, bien qu’intentionné, se dilue dans un récit bancal centré sur une histoire d’ADN de plantes dont on peine à comprendre les véritables enjeux. Le rythme est amorphe, la narration manque cruellement de relief, et les dialogues, souvent creux, n’aident pas. L’ambiance générale du film, tout en grisaille et désolation, devient rapidement pesante, sans jamais susciter l’immersion espérée.
Techniquement, la réalisation souffre de son manque de moyens, qui n’est pas compensé par une mise en scène inventive ou un scénario béton – comme cela peut être le cas dans des pépites indépendantes. Ici, tout respire la fadeur : la photographie déprimante, les décors bricolés, et une musique qui passe inaperçue. Résultat, on a du mal à croire à cet univers dystopique censé nous alerter sur les dérives écologiques et les inégalités sociales.
Vesper Chronicles manque d’âme. Son message, bien qu’honorable, est noyé dans une mélasse narrative sans saveur. C’est une œuvre ambitieuse dans son intention, mais tristement stérile dans son exécution. Une tentative louable, mais qui aurait eu besoin d’un scénario beaucoup plus solide pour espérer captiver. À oublier.