Réalisé par Avec Otto Jespersen, Hans Morten Hansen, Tomas Alf LarsenPays : Genres : Fantastique, Horreur Durée : Année de production : |
6/10 |
Alors c’est très simple, vous prenez un shaker, vous y mettez un peu de Cloverfield, et un peu de Max et les Maximonstres et vous avez The Troll hunter.
Ce « docu-menteur » qui sans surprise face à son titre qui en dit long, aborde un sujet peu traité dans nos contrées et bien plus mythique dans les pays scandinaves. On a vu beaucoup de films qui traite de monstres, de créatures, d’extraterrestre, mais on n’avait pas encore eu le cas des trolls, en tout cas pas de cette taille (on est loin de Arthur et les minimoys).
Malheureusement la promo du film ou la moindre bande-annonce affiche une quête de trolls géants, et c’est véritablement ce qui se passe. Sans surprise, on suit le chasseur, caméra au poing face à ses géants qui se cache dans son pays avec toujours l’espoir de les voir. Au final il n’y aura que quatre scènes qui nous plongerons aux cotés des différentes espèces de trolls. Mais on y croit pas, comment de telles créatures peuvent être invisibles aux yeux de la population. Face aux désastres que procure un troll, le scénario amène des solutions invraisemblables (tornades, tremblement de terre, clôture de pylône électrique qui sert à rien…) et on y croit difficilement. Une belle faille scénaristique qui finalement ne tient plus debout et ne fait qu’encrer le mensonge sans aucun véritable doute (ce qu’aurait pu envisager le prologue du début).
De plus, le troll par sa taille est une menace, mais il ne fait aucunement peur. Il est souvent suggéré, et même si il est géant, il n’amène pas d’angoisse, on aurait presque envie de lui taper la discut’ ou de comprendre son mal. La réalisation et l’intégration des trolls et cependant très correct, sans non plus faire des esbroufes à l’américaine avec des flammes, des explosions et de la poussière à tout va. C’est assez soft. L’avantage du film aura été de tester ma nouvelle installation sur mes trois sièges de mon home-cinéma, avec un buttkicker qui m’a littéralement botté le derrière (que j’ai du réduire en volume d’ailleurs), j’avais l’impression d’être dans la forêt.
Un film peu impressionnant (un comble pour un troll) qui reprend toutes les ficelles de ce que nous avons vu dans le genre, mais qui oublie l’essentiel pour le spectateur: Amener un effroi, une crainte, une petite frayeur, une petite inquiétude… un truc quoi!