Réalisé par Avec Tobin Bell, Cary Elwes, Costas MandylorPays: Genres : Crime, Horreur Durée : Année de production : |
5.75/10 |
Autant dire que la saga m’a conquis dès le début, et j’ai suivi ça de prêt. Même si il y a eu une perte d’intérêt au milieu de la saga avec un quatrième opus bien naze, j’ai continué avec entrain de voir la saga avec des épisodes qui se succédaient, sans se ressembler (en tout cas pour les pièges/morts) même si le concept reste inchangé. Les dénouements finaux rebondissent à chaque fois sur un précédent opus. Je devais me voir donc ce dernier (enfin avant le prochain vu qu’il y en a deux de prévus encore selon les rumeurs) opus pour me faire une idée de la « finalité » de cette saga.
C’est une succession de pièges qui sont mis bout à bout, avec un très faible intérêt pour le personnage mis en avant même si l’originalité du premier meurtre est d’être dévoilé en public. Dès le départ j’ai bondis de joie en voyant l’excellent Cary Elwes qui jouait le Dr. Lawrence Gordon. On le revoit là où on l’avait quitté à la fin du premier opus, et c’est vrai que c’est un des rares personnages libres qu’on avait oublié dans les mains de Jigsaw. Et bien les scénaristes a priori ne l’avaient pas oublié et il fait son retour en force même si malheureusement le soufflet va vite retomber vu que Gordon n’interviendra que rarement et que sa présence est assez téléphoné. Gordon subit le syndrome de Stockholm pour se prendre de compassion pour Jigsaw (chose difficile à comprendre pour une personne dite normale et saine). Tobin Bell arrive de nouveau a prendre son cachet pour ce film, même pour une courte durée il aura laissé sa trace à chaque fois sur les pellicules de la saga, même mort.
Sans être mauvais, ce film ne nous apprends rien de plus si ce n’est mettre en avant des personnages nouvellement crées en nous faisant croire qu’ils ont toujours été là. Celà dit on prend toujours plaisir à voir l’esprit tordu des scénaristes qui mettent en place des pièges de plus en plus gores, efficaces et machiavéliques.