Branchez votre cerveau, ne clignez pas de l’œil et appuyez sur play
Réalisé par Avec Karra Elejalde, Candela Fernández, Bárbara GoenagaPays: Genres : Science Fiction, Thriller, Indie Durée : Année de production : |
| 8.25/10 |
Excellent (petit) film espagnol. Budget minime (2.5 M$), scénario redoutable, résultat saisissant. Même si le master vidéo est loin d’être à la hauteur d’un grand film Hollywoodien, ce film n’a pas besoin d’être esthétique pour montrer qu’il est extraordinaire. En effet, le scénario tourne de façon cyclique (c’est souvent le cas sur les histoires temporelles) et nous amène à nous triturer gentillement nos méninges durant la totalité du film. Le spectateur passe son temps à décortiquer chaque plan, décoder chaque situation, un vrai méli-mélo superbement structuré par le réalisateur qui ne perdra jamais son public. On peut penser aux histoires temporelles au cinéma comme La machine à remonter le temps, Terminator ou l’effet papillon, il en reste pas moins que TimeCrimes arrive à appréhender le sujet de façon intelligente.
L’idée d’aller revivre le passé est un rêve humain causé par le fait que l’être humain avance dans le temps de manière permanente. Ce que l’on pense faire pour arranger une situation est en fait déjà la situation prévue par le futur, c’est le destin et on ne peut pas le changer et le film nous le démontre bien. Les acteurs au nombre de quatre sont tous impeccables et la petite Barbara Goenaga (et sa sublime poitrine) va en faire saliver plus d’un. Nacho Vigalondo se donne le rôle du scientifique, un beau caméo de 90 minutes.
Le remake U.S est en chantier et a priori Cronenberg serait intéressé pour le faire. Nacho Vigalondo souhaiterait voir Kurt Russell ou Bruce Willis dans le rôle principal. C’est inutile puisque l’original est excellent, mais vu que le sujet m’intéresse au plus au point, je suis finalement pas contre de voir une nouvelle version et comment va être appréhender le remake.
Un petit délice espagnol qui devrait faire l’unanimité pour tout fan de voyage dans le temps. Un véritable hommage à Herbert George Wells.
