Réalisé par Avec Angelina Jolie, Elle Fanning, Juno TemplePays: Genres : Action, Aventure, Fantastique, Romance, Familial Durée : Année de production : |
7/10 |
Vous ne verrez plus la méchante reine de la belle au bois dormant de la même façon. Disney adapte un film sur un personnage qu’on a aimé détester depuis des décennies, et pourtant son visage si diabolique ne l’est peut être pas autant que ce que l’on a toujours cru. Pourtant elle est née avec un nom qui l’a prédestinée, il aurait était plus juste de lui donner son titre de « Maléfique » après un acte odieux et même si elle cherche la vengeance, on comprend totalement sa volonté de punir le roi Stéphane, qui est le véritable méchant de l’histoire.
Enfin nous en savons un peu plus sur ce personnage flou qui même si culte dans la mythologie Disney, nous avait laissé une grande part d’ombre sur sa destinée. Dès son enfance, on y découvre ce petit ange muni de ses cornes (on ne savait pas si c’était un couvre chef ou une fantaisie dans l’œuvre originale) et toute la magie qui gravite autour de son personnage. Le roi Stéphane totalement tourmenté aurait pu être développé plus profondément afin de rendre le coté magique du château un peu plus amer avec la disparition de la mère d’Aurore.
La réalisation est très correct, pas trop d’esbroufe autour de la magie (ouf, je redoutais fortement le coté sorcier du personnage) et c’est globalement jolie. Un gros point positif avec le design du dragon, le fameux mastodonte qui malheureusement n’aura qu’une toute petite part du film. Angelina Jolie est véritablement l’actrice qu’il fallait, son teint et ses pommettes saillantes rendent ses expressions glaciales. Elle est aussi belle qu’étonnante dans ce personnage sombre, reléguant au second plan les héros classiques dont la volonté de rendre le prince totalement insipide. Seules les marraines « fées » ne sont pas convaincantes, voir agaçantes. Elles qui avaient un rôle enjôleur dans l’œuvre de Perrault.
Alors que je partais sur un apriori assez négatif, Maléfique comme le stipule le narrateur au début, nous contera une histoire différente de ce que l’on a connu. Même si les ficelles scénaristiques ne changent pas (même la quenouille/rouet n’a pas subit une mise à jour temporelle), on est relativement captivé sur un film qui reste relativement court et divertissant, en plus d’être complémentaire à l’œuvre de 1959, même si la prouesse technique n’est pas aussi louable.
Divertissant 😉
Si on en retient deux ca sera celui-là et Blanche neige (dans une certaine mesure) – par contre c’est Oz (décu!) et la Bete et la bête (horreur!) qui sont mauvais…
Oz de Sam Raimi m’a déçu également
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Et la bête et la bête?
J’ai bien aimer le Gans 😉
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Et ben dit donc tu avais faim que ce soit pour la belle que pour la réal ou l’histoire. A part le joli design de la bête (je parle pas de la performance pourri de Cassel) j’ai subit le film