Réalisé par Avec Louis de Funès, Coluche, Claude GensacPays: Genres : Comédie Durée : Année de production : |
7/10 |
En ces jours un peu morose (« Je suis Charlie ») rien de tel que de tirer la carte de la comédie bien franchouillarde avec notre mythique Louis de Funès.
Dès le générique soigné et original, même si il pique les yeux sur ses contrastes mal choisis, on est rapidement entrainé par la partition de Vladimir Cosma qu’on associe aujourd’hui à du De funès. La mélodie fait plaisir et on est de suite emballé.
L’aile ou la cuisse est une satire autour de la cuisine et de ses qualités, qui représentent dignement notre beau pays. Sous forme de comédie avec des gags à rebondissements, on se retrouve avec un message perspicace où les scénaristes nous décrient intelligemment et avec le rire notre société de consommation. Et l’industrialisation est encore plus vrai quand on voit les prochaines réalisations que nous sommes capables de faire avec les imprimantes 3D qui sont proches de ce que nous propose le réalisateur visionnaire. Entre l’introduction au restaurant et le final entre industrie et show TV, il ne reste peu de temps pour s’ennuyer grâce au rythme débridé qu’impose le duo De Funès / Coluche.
Duchemin qu’on associe rapidement au guide Michelin mettra rapidement à terre Jacques Tricatel librement inspiré de l’industriel français Jacques Borel. De Funès parfois grimé, parfois sincère se moquera du système. Et c’est avec des sketchs parfois simples comme le va-et-vient des valises ou de la bonne tarte à la crème qu’on s’amuse de la situation.
De Funès, fatigué et bridé, qui reviendra ici après son double infarctus, permettra à Coluche de se faire un nom au cinéma avec son véritable premier film. Même si joue un rôle drôle et enfilera ses chaussures de clown, il n’en fait pas trop et reste très correct. Son père le guidera vers le rire et vers des situations cocasses.
Un classique de la comédie, bien que vieillissante, qui nous offre une morale sur la malbouffe intéressante joué par un duo complémentaire et drôle.
Classique, le mot est peut-être un peu fort…
De Funes l’est pour notre pays!
Fufu bridé et amaigri sur le fil du rasoir entre une gesticulation calculée et la peur de s’effondrer.
D’ailleurs durant le tournage il y avait une équipe de réanimation qui le suivait constamment!
On le voit bien dans le film Fufu certainement tenaillé par l’angoisse et raide comme un piquet. Ce ne sont plus des gags naturels mais pocéduriers attenués au maximum.
Jacques regarde « Comme un cheveu sur la soupe »
« Tu ressembles à la vie, comme la vie te ressemble »
Quel film sympa que ce « Comme un cheveu sur la soupe ».
Les tribulations rocambolesques de tout un petit monde populaire, farfelu, lunaire et jamais méchant.
De doux dingues bien sympathiques moulés dans des situations inconcevables de nos jours.
Lâchés au gré de leurs délires, dans un Paris éventré, sombre et crasseux ne privant nullement ses occupants d’une communication conséquente et festive.
La nostalgie de toute une faune simple et décalée capable de vibrer dans une ville où l’on a encore quelque chose à partager en commun.
Bravo
Je le met ça sur mes tablettes – bien que j’ai déjà un film que tu m’a conseillé, que j’ai pris mais que j’ai pas vu encore
Oeuvre Shakespearienne. Toutes les couches de la société participent par leurs actes ou un bon mot à l’entretien d’une aventure de son début à sa conclusion.
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