Terminator Genisys |
Réalisé par Avec Arnold Schwarzenegger, Emilia Clarke, Jason ClarkePays: Genres : Science Fiction, Action, Thriller, Aventure Durée : Année de production : |
7.5/10 |
Inonditionnel et fanatique de la saga, la tête de Terminator serait recyclée en saladier que je crois que je continuerai à l’aimer même si je reconnais quelques failles!
Soutenu par James Cameron, Terminator Genisys est la continuité du premier et second opus, faisant abstraction des épisodes 3 et 4 qui sont finalement assez indépendants, même si les clins d’œil ont toujours été de rigueur. Pur hommage au film de Cameron, dès la scène d’introduction on est subjugué de se retrouver dans un environnement qu’on a déjà vu en 1984. Ça fait véritablement plaisir de revoir ce Los Angeles sombre avec la reconstitution numérique d’un Arnold Schwarzenegger parfait, loin du travail furtif présenté sur Terminator Renaissance.
La mise en place de l’intrigue est intelligente et permet d’établir une solide base pour ce nouvel opus au scénario dense. En effet, si Alan Taylor s’amuse avec la temporalité, il n’est jamais compliqué de comprendre tous les allers-retours dans les différentes réalités. Cependant, il est regrettable de vouloir jouer un peu trop avec la machine à remonter le temps, comme si la saga ne se résumait qu’à ça. La science-fiction a souvent joué avec le temps. En effet, la majorité des cas il n’y a qu’une seule ligne temporelle, et tout envoi dans le passé modifie aussitôt le futur. Ici, on estime que chaque envoi dans le passé crée une nouvelle réalité parallèle avec un futur différent. Et si on approfondit un peu plus le concept finalement on se dit que Skynet, Connors ou Jean-François peut envoyer des robots ou des cacahouètes dans le passé, ça ne sauvera pas leur actuel futur. Cela créera un nouveau futur qu’eux-mêmes ne profiteront pas, excepté s’ils voyagent dans ce temps. Mais la science-fiction est à la fois là pour nous faire réfléchir mais aussi pour nous faire voyager sauf qu’il faut éviter de prendre le spectateur pour un imbécile surtout quand on découvre une machine à remonter le temps en construction et que dans la seconde qui suit on sait l’utiliser sans problème. Cette facilité de jouer avec les différentes timelines, nous plongera dans un passé alternatif en 1973 qui ne respect pas les temporalités connues et il est dommage de voir que cette brèche n’a pas été plus développé. De quoi laisser une piste de travail sur le prochain épisode, au risque de provoquer des abus sur le voyage dans le temps! Une escalade qui peut vite faire dégringoler la saga….
Depuis l’origine du Terminator, les réalisateurs se sont amusés avec de multitudes cyborgs en les rendant de plus en plus complexes sans oublier leurs origines commençant par le modèle 101. Alan Taylor continuera dans ce sens avec un nouveau modèle le T-3000. Abordant la structure métaphasique, il va rendre le personnage beaucoup moins concret, trop volatil, beaucoup moins « humain ». A vouloir rendre ses personnages invincibles entre humains, robots, cyborgs, polyamides par mimétismes et maintenant sur une structure volatil téléportée, on est en pleine surenchère inutile. Et quand cette dernière est associée au personnage de
Sous couvert d’un rythme ininterrompu, il est indéniable que ce Terminator s’investit à fond dans la redite de sa propre histoire sans pour autant plagier ce qui a déjà été fait. On soulignera quelques jolies scènes de combat. Même si le numérique est omniprésent, la scène sur le Golden Gate défonce bien, tout comme certains combat entre le T-800 et le T-1000 puis avec le T-3000, même s’il y en a aucune de véritablement titanesque. Mais pourquoi avoir choisi un T-1000 asiatique? Pourquoi ne pas avoir recréé Robert Patrick v.1991 comme ce fût le cas avec le Arnold v.1984? Cela aurait évité un acteur anecdotique caché sous les traits du mythique T-1000 et cela aurait permis surtout de garder une certaine cohérence, en plus de gagner en plaisir!
Au niveau du casting, Schwarzy est égal à lui-même. Il a vieilli mais reste cohérent avec son personnage. Seul son sobriquet de « papy » fera rire ceux qui voudront continuer à détester l’œuvre. Il n’empêche que papy, accompagné du numérique et de ses doublures assure encore pour son âge! Il assure bien le Arnold, c’est pour ça qu’on continue à l’aimer. Sarah Connor jouée par la charmante Emilia Clarke (tiens elle a le même nom que l’acteur qui joue son fils) sèmera le doute par sa jeunesse dès lors où on la découvre à l’écran. Mais au final, elle enfilera son rôle admirablement et conviction dans son rôle de femme forte, même si les épaules de Linda Hamilton étaient bien plus larges. Quoi qu’il en soit, j’espère qu’elle continuera à s’investir auprès du Terminator, histoire d’éviter les nombreux changements de tête comme ça a été le cas avec John Connors, surtout qu’elle assure bien et qu’elle reste une valeur sûre de cette nouvelle trilogie. Jason Clarke, qui a la chance en une année de jouer dans mes deux sagas préférées, n’est à mon avis pas la bonne personne pour rentrer dans le costume de John Connor. Quoi Connors est en costard? Autant sur son accoutrement que son physique, le rebelle n’est pas du tout convaincant, en plus d’avoir un personnage mal écrit et surtout mal exploité. Et je parle même pas (enfin si) de ses cicatrices grossières. Enfin, Jai Courtney qui joue Kyle Reese est peu charismatique, faisant du célèbre duo une fâcheuse collusion.
Ce blockbuster au scénario dense n’est pas inintéressant empruntant de nouveaux horizons au fin fond de la quatrième dimension réalité parallèle. Tant que le T-800 persistera et surtout que Papy Schwarzy sera de la partie, la saga sera toujours mon plaisir coupable, même si objectivement le film multiplie les défauts en évinçant surtout le côté bad-ass du Terminator.
Bilan Inside – Comme ça a été fait pour la saga La mouche, ou celle des singes! Ce post s’apparenterait presque à un bilan animalier!
Fabien Turcan liked this on Facebook.
Cool, ta critique me fait plaisir. ^^
Merci Fabien 😉 j’entame bientôt la série que j’ai depuis un bail en Blu-ray …
Une critique réfléchi loin de ce que j’ai pu lire comme mauvaise foi ces derniers temps
Le moins bon de la saga. Sympa à regarder, vaguement divertissant mais il tire la franchise vers le bas. C’est un peu Terminator pour les djeuns. L’humour est à la ramasse, le scénar pas à la hauteur et le montage parfois horrible (la scène des helicos, beurk!). Taylor est un bon technicien mais c’est pas un grand cinéaste. Efficace certes mais c’est oublié une fois sorti de la salle. Le retour d’Arnold n’est pas un gage de qualité, malheureusement…
Pour moi si, Arnold est gage de qualité – il manque clairement dans Renaissance. Et avec le recul renaissance apporte moins en terme d’histoire. Le souci n’est pas le scénario au contraire il utilise les bonnes clefs des anciens films pour ouvrir de nouvelles portes. Le souci ici c’est Connors. En terme de réal c’est pas mauvais bien on contraire on évite le montage cut et shaky et j’ai aucun souvenir d’effets qui piquent les yeux excepté le maquillage de John – comme quoi le sort s’acharne sur Connors lolll
Arnold n’est pas toujours gage de qualité, cf Dommage Collatéral ou Junior. Renaissance ne plait pas aux fans d’Arnold, normal il n’est pas dedans dites donc! Pourtant, c’est un bon film qui emmenait la saga vers de nouveaux horizons. Dommage, on a préféré faire un film de gamins…Et le T800 version Arnold n’est pas le seul modèle de robot de ce futur!
Hichem Benderradji liked this on Facebook.
Ah mais quand je parle de gage de qualité c’est quand je parle d’Arnold au sein des films Terminator – je m’étends pas sur ses autres films je suis pas un fan hard corps loll – y a de tout ds sa filmo bien qu’elle soit pas degueu,- comme tu dis avec Junior et j’en passe, je déteste même Presator. La je reste focalisé sur la saga et pour moi le T800 est indissociable de la saga il est LE terminator! Après Renaissance je le juge pas que pour son acteur manquant, mais pour tout ce qu’il apporte (pauvrement) à l’intrigue – je t’invite à lire ma critique de 2009. Si on parle de film immature le 3 l’est bien plus avec un humour bien appuyé!!! Plus que sur le 5! Mais je l’adore avec son T-X bien fun!
Gaëlle Pacaud-Marchi liked this on Facebook.