Réalisé par Avec Shaofeng Feng, Shawn Dou, Ankhnyam RagchaaPays: Genres : Aventure, Drame Durée : Année de production : |
6/10 |
Adapté du best-seller chinois Le Totem du Loup, le réalisateur de L’ours et des Deux frères a réussi à nous émerveiller en nous racontant de belles histoires avec de magnifiques images. En sublimant les animaux, il est devenu le réalisateur français le plus expérimenté pour se plonger dans le règne animal.
Navigant entre le documentaire animalier, le récit ethnographique et la fable écologique, J.J. Annaux perd en cohérence à ne pas vouloir se positionner dans une véritable fiction. Le souci majeur du film vient à la fois d’un rythme trop découpé laissant place à une première partie animée et intéressante pour s’échouer dans une seconde partie moins captivante sur la relation d’un jeune chinois et son loup. Une relation qui sert de toile de fond et qui n’apporte rien au sujet principal autour de l’éradication des loups de Mongolie.
Si le loup est un animal dangereux, le peuple Mongol avait compris l’équilibre qu’il pouvait apporter. Annaud laissera la bête à l’état sauvage sans jamais l’apprivoiser. Le loup est une menace et il n’ira pas à la facilité en le rendant docile, même en captivité. Comme dit durant la promotion du film: « On ne dresse pas les loups. Les loups sont des animaux très sauvages très rebelles, très rétifs, tout à fait dangereux… ». D’ailleurs il en fera la démonstration dans une majestueuse cavale face à des chevaux qui seront amenés à s’échouer dans un lac gelé. La scène, même si animal, est cruelle. Le constat est lourd et l’hécatombe sera sublimée par un tableau glacial.
Si la magie des grandes steppes mongols et la fascination naturelle que nous éprouvons pour les loups fonctionnent à l’image, l’émotion manque. Si on parle d’images difficiles, face à des loups repoussés, torturés ou tués, jamais l’émotion ne nous envahit. Pourtant on sourcille avec le cœur ballant quand on voit les bébés loups attrapés par la queue puis lancés dans les airs pour être offert à Tengri. Des images marquantes pour un film qui pourtant ne laissera pas une forte empreinte dans la filmographie riche de J.J.Annaud. Avec près de 50 dresseurs pour 200 cheveux, 1000 moutons et 25 loups et 600 personnes sur le tournage dont seulement 9 français, cette production chinoise est surtout une ode au respect de la nature.
Après avoir côtoyé les ours et les tigres, J.J.Annaud explore le milieu naturel des loups. Entre documentaire anthropozoologique et fable écolo, le charme indiscutable et la beauté des images effaceront certains défauts. Mais, au prix d’un réel travail d’écriture cinématographique, Le dernier loup aussi noble et séduisant qu’il soit, reste décevant.
vu en salles, j’ai bien aimé. Beau film
Inférieur à L’Ours, mais très grand film aux images fortes, doté d’une belle histoire et qui aborde des thèmes intéressants. La projection en 3D était une réussite. Moi, ça me parle. C’est un film que je n’oublie pas. Après, c’est pas un chef d’oeuvre ni un futur classique, mais très bon film quand même. Annaud, un des derniers cinéastes français à rêver en écran large. L’enfant loup que j’ai été et que je suis encore valide!^^
Et je le préfère à Deux Frères, qui m’avait beaucoup déçu.
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Pour moi c’est le moins bon entre deux frères et surtout le grandiose L’ours, le film vu au cinéma par tous les élèves nés dans les années 80, c’était la sortie de la décennie!
9 millions d’entrées. J’avais 9 ans et j’en étais!^^
Yeah j’en avais un de moins mais j’y étais ! Lol ils ont amené tout les mioches de notre générations !
2 frères, j’ai trouvé que tout sonnait faux. Même la réal de Annaud est assez pauvre et désincarnée. Film pour enfants sans grande aspérité…
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