Réalisé par Avec Mary Elizabeth Winstead, John Goodman, John Gallagher Jr.Pays: Genres : Drame, Horreur, Mystère, Thriller Durée : Année de production : |
7.5/10 |
En 2008, la société de production Bad Robot avait accompagné la sortie de Cloverfield d’une campagne virale originale. J.J.Abrams, producteur, réitère le coup avec 10 Cloverfield Lane cette année. Alors s’agit-il d’une suite de Cloverfield ou d’un film déconnecté?
Entre suite et spin-off notre cœur balance. Au premier abord rien de prédestine 10 Cloverfield Lane à faire partie d’une saga. Dès les premières bandes-annonces, le décryptage des images a vite semé le trouble et a permis aux plus acharnés des cinéphiles d’apercevoir des indices autour de cette nouveauté filmique, laissant entrevoir que celui-ci faisait partie de l’univers de Cloverfield appelé dorénavant Clover-verse.
Premier film du réalisateur Dan Trachtenberg, supervisé par le mystérieux J.J. Abrams, 10 Cloverfield Lane est un huis clos parfaitement huilé par une solide réalisation et de brillantes interprétations. Si le scénario n’est pas le plus original (idée déjà utilisée dans la série « 3×17 » La Quatrième dimension), il a le mérite de nous faire douter tout le long du film sans savoir si John Goodman est un un dangereux psychopathe ou s’il proclame la vérité sur cette guerre qui fait rage à l’extérieur du bunker. Jamais le scénario ne laisse entrevoir une sortie, nous sommes enfermés avec les personnages confrontés à une forte paranoïa. Qui croire?
Avec son ambiance oppressante et anxiogène, le rythme effréné nous conduit à nous poser continuellement des questions. On s’identifie solennellement au personnage de Michelle brillamment interprétée par Mary Elizabeth Winstead avec ses convictions mais aussi ses doutes. John Goodman qui l’accompagne à la grande classe et ne se décrédibilise jamais. Il arrive à nous tenir en haleine de bout en bout et finalement on se demande s’il ne serait pas judicieux de rester à ses côtés, avec toute cette pression qui gravite autour de cette situation pénible et mystérieuse. Et pourtant, l’envie de savoir continuellement ce qui se cache à l’extérieur au risque d’y perdre la vie nous démange!
Si tout repose sur la performance de trois acteurs, la mise en scène est toujours soignée et on se frotte les mains de savoir que le film se trouve assigné de bons scénaristes, surtout quand on sait que l’un d’eux n’est autre que Damien Chazelle. Avec son concept simple et efficace, 10 Cloverfield Lane s’introduit efficacement dans la saga, sans savoir chronologiquement où il se situe (excepté si on analyse le dernier iphone 6 de Michelle, qui positionne ainsi ce film en tant que sequel et non préquel). La fin est à la hauteur de nos attentes. Sans spoiler, nous dérivons d’un huis clos paranoïaque à de la bonne science-fiction. Légère et mystérieuse, elle fait accessoirement le lien avec le film de 2008, mais surtout nous donne envie de continuer l’intrigue dans une suite prochaine. Une espèce d’addiction s’empare de nous, le bunker nous manque!
Aussi simple que saisissant, 10 Cloverfield est un huis clos anxiogène et incisif. Le film s’intègre avec aisance et discrétion dans la saga Cloverfield en y imposant ses propres codes. Sous ses airs mystérieux et modeste, il en ressort un bon petit thriller assez surprenant.
J’ai trop aimé !
Très sympa en effet, pas une minute d’ennui. Et ça introduit avec discrétion le premier film, qui par contre est beaucoup plus bourrin. Tu l’as vu? je le réserve pour Gaelle, donc à savoir si vous venez le voir dans le ciné, tant qu’il est encore temps
Oui je l’ai vu avec Fred. On le regarde quand vous voulez !
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Disons que je l’ai pas revu depuis sa sortie qui date déjà de 2008! Putain ça passe, ça craint!
T’es vieux mec !