Réalisé par Avec Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Mark RuffaloPays: Genres : Action, Aventure, Comédie, Crime, Mystère Durée : Année de production : |
3.5/10 |
Alors que le premier film n’était pas faramineux, cette suite est encore pire. Le scénario à tiroirs est fumeux, les rebondissements invraisemblables, on n’est absolument pas transporté par la magie mais plutôt par la stupidité du scénario.
Pourtant le principe de faire un « casse » ou déjouer les machinations d’un magnat de la technologie autour de la magie est une idée brillante mais quand on sent que le cinéma couvre les astucieuses manipulations, on a plus envie d’y voir de la magie. La scène du vol de la carte est interminable, les passations de cette dernière aux envolées absurdes arrive à nous agacer! C’est bien 2 minutes mais au-delà c’est du spectacle inutile. Quant aux multiples twists, pas besoin de faire les étonnés, bien entendu qu’on ne peut pas deviner la supercherie tellement les indices sont vaporeux. Et si vous pensez voir le braquage le plus spectaculaire jamais conçu comme le dit si bien le synopsis, ne perdez pas votre temps, foncez voir plutôt Bernard Bilis (rires).
Les personnages semblent ne pas y croire eux-mêmes, confronté à l’inconsistant Daniel Radcliffe, secondant papy Caine. Jesse Eisenberg, Mark Ruffalo, Dave Franco se passent la réplique gentiment et seuls quelques artifices de mise en scène plus ou moins rythmés semblent nous éveiller. Woody Harrelson se coltine deux rôles, histoire de nous ennuyer deux fois plus avec l’immersion fumante d’un frère jumeau. Et le potentiel de Morgan Freeman n’est pas à la hauteur de l’homme. Les scénaristes cherchent à faire un lien entre les deux films mais leur histoire « d’œil » n’a jamais fonctionné. On s’en fout de qui contrôle tout, on désire uniquement une intrigue intelligemment écrite avec de la magie qui arrive à minima nous faire rêver sans prendre le spectateur pour un imbécile.
Aucun suspens, aucune tension, alambiqué, Insaisissable 2 est une suite racoleuse et hypocrite, oubliant la « vraie » magie.