Réalisé par Avec Gerard Butler, Alexandra Maria Lara, Jim SturgessPays: Genres : Action, Science Fiction, Thriller Durée : Année de production : |
3.5/10 |
Geostorm, le film catastrophe qui nous fait regretter les anciens films du genre des années 90. Scénaristiquement c’est mauvais! Comment les scénaristes peuvent écrire autant d’inepties à la minute. Jamais le spectateur ne croit à la mise en place de cette abracadabrante intrigue. On sait que l’homme influe sur le climat mais nous faire croire qu’on puisse le contrôler par des satellites c’est se diriger tout droit vers le film parodique, surtout quand on ne pense pas au bon piratage ou à la vulgaire panne qui va faire dérailler notre planète. Celà restera un bon alibi pour prétendre multiplier les événements catastrophiques dans ce grand moulin à effets spéciaux. A vouloir renchérir sur les superproductions, on en oublie toute la crédibilité. Hollywood cherche franchement à appauvrir le cerveau de ses spectateurs!
Le réalisateur Dean Devlin, scénaristes des films d’Emmerich, nous pond un sous-film catastrophe pour se cantonner dans l’ombre du maitre du genre. Si Emmerich a été beaucoup critiqué, ses films catastrophes faisaient au moins perdurer une certaine morale, en plus d’être impressionnant, voir distrayant. Ici, c’est l’ennui continuel avec des dialogues interminables, niais et sans intérêt, des histoires de famille auxquelles on ne croit pas, sans parler du jeu d’acteur désolant. Des nations qui se tiennent la main pour régler le problème, c’est oublié la réalité du terrain, de notre monde!
Entre Terre et espace, les rebondissements se multiplient, les événements catastrophes se déchainent, les images de synthèse tentent de justifier un gros budget mais sans un véritable scénario bien stable, on a beau vouloir jouer de la carte de sensationnelle, aujourd’hui ça ne fonctionne pas. Gérard Butler n’y croit d’ailleurs pas non plus. Il est parachuté dans un film où il fait le strict minimum, tout comme Ed Harris et Andy Garcia qui ébranle une belle filmographie pour venir cachetonner devant des écrans verts.
Une première réalisation à gros budget prétexte à forcer les actes irrévocables de l’Homme sur notre planète bleue. A vouloir faire de l’inédit en jetant de la neige ou de l’eau dans le désert, le film ne fait finalement que défaire ce qui avait déjà été bien fait par le passé.