Dinosaure (2000)

Dinosaure

Réalisé par Ralph Zondag, Eric Leighton

Avec D. B. Sweeney, Alfre Woodard, Ossie Davis
Pays:  États-Unis
Genres : Animation, Familial
Durée : 1 h 22 min
Année de production : 2000
5/10

À l’origine, Dinosaure devait être un film muet mais c’est que 12 ans plus tard que le projet émerge sous la forme d’un film animation. Les films de dinosaures ont toujours tenu une place importante au cinéma. Disney devait s’associer à cet héritage, en dévoilant ces animaux préhistoriques d’une autre façon qu’auparavant.

Mélanger images de synthèse incrustées sur des décors naturels est un véritable challenge pour Dinsey, surtout dans ces années 2000, là où le tout numérique prend le pas en animation. Le réalisme des dinosaures dû à une technologie naissante n’est pas toujours clairvoyant. C’est une révolution à l’époque mais il faut être conscient que le film a pris un sacré coup de vieux! Malgré la sensation de poils et d’écailles, les textures sont bien trop lisses et manque de profondeur. Une atmosphère creuse et des décors réels peu luxuriants, la magie Disney (voir Spielbergienne) ne fonctionne pas toujours même si cela reste a minima divertissant grâce aux apparitions des Carnosaures.

Les personnages sont drôles, touchants, attachants au début, mais ce qui nuit au film c’est son manque d’onirisme et de réalisme, on oscille entre la magie de Disney et des dialogues parfois très durs qui visent à désigner le quotidien difficile des dinosaures. Certains dialogues sont souvent plats et superficiels, peut-être à cause de la voix agaçante de Jamel Debbouze qui nous déblatère un doublage assez odieux. Sans parler des personnages annexes pas toujours très intéressants. Bref, le film ne remplit clairement pas toutes les conditions requises pour faire un bon Disney.

Disney fait évoluer ses méthodes autour de la technique, prend des risques en s’essayant à un nouveau format et pourtant sombre dans un film trop insignifiant, loin de l’univers du studio. Et encore au vu du statut du studio, le film évite de justesse l’échec au box office.

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