Angry birds: Copains comme cochons (2019)

Si le premier film était une réelle bonne surprise surfant sur le succès du jeu, cette suite n’apporte pas grand-chose à l’environnement des Angry birds. Ici, les oiseaux font une alliance avec l’ennemi, les cochons, pour se battre contre l’ile des aigles.

Le souci majeur du film ne réside pas dans l’animation, toujours de bonnes factures, mais des personnages de la partie adverse. Essentiellement, Zeta, un personnage agaçant et sans véritable valeur ajoutée comparée aux autres personnages. Les animaux annexes tels le phoque, le chien ou le serpent n’ont pas vraiment d’utilité dans l’intrigue si ce n’est rajouté du pauvres running gags. Le scénario va rapidement à la facilité sans chercher à innover. On a parfois l’impression que le récit n’est qu’une suite de mini sketchs cousus ensemble , histoire d’avoir un film « vendable ». C’est juste une histoire de plus, à l’image des jeux sortis par Rovio.

Le public visé est bien sûr les enfants. Il est donc ici difficile pour un adulte d’y trouver son compte, mais ce n’est pour autant pas déplaisant, on esquisse quelques sourires et l’effet colorimétrique sur la rétine arrive à nous tenir éveillé. L’atout majeur du film pour animer les parents se trouve autour de la musique. En effet, les scénaristes jouent la carte de la nostalgie en morcelant le film de multiples musiques du registres des années 80-90 (Final countdown, All by myself, Beverly hills cop) sans oublier des morceaux plus contemporains (Turn down for what, Fireball…).

C’est rythmé, coloré, propre. En période de vacances scolaires pluvieuses, le film rend bien service mais ça casse pas trois pattes à un « cochon »!