E.T. l’extra-terrestre (1982)

Synopsis: Une soucoupe volante atterrit en pleine nuit près de Los Angeles. Quelques extraterrestres, envoyés sur Terre en mission d'exploration botanique, sortent de l'engin, mais un des leurs s'aventure au-delà de la clairière où se trouve la navette. Celui-ci se dirige alors vers la ville. C'est sa première découverte de la civilisation humaine. Bientôt traquée par des militaires et abandonnée par les siens, cette petite créature apeurée se nommant E.T. se réfugie dans une résidence de banlieue.

 

E.T. l'extra-terrestre

Réalisé par Steven Spielberg

Avec Henry Thomas, Drew Barrymore, Robert MacNaughton
Pays:  États-Unis
Genres : Science Fiction, Aventure, Familial, Fantastique
Durée : 1 h 55 min
Année de production : 1982
9.5/10

Indétrônable œuvre culte de Steven Spielberg, E.T. l’extra-terrestre est un classique du cinéma multigénérationnelle, profondément humaniste. 40 ans plus tard, le film n’a pas perdu de sa superbe. Entre la bande originale de John Williams, aussi mythique que la créature venue d’une autre planète, ce film d’aventures et de science-fiction est une ode à l’amitié.

E.T. c’est une rencontre du troisième type que tout le monde voudrait connaître. Et pourtant, la créature paraît effrayante sur ses premières intrusions sur Terre. Mais rapidement, on va apprécier ses mimiques, ses craintes et ses interactions avec le petit Elliot.

Narrant son film à hauteur d’enfant, Spielberg nous offre une mise en scène simpliste en apparence mais qui s’avère rudement efficace. E.T. représente le retour à l’enfance, on y retrouve notre innocence avec tout son émerveillement. De nombreuses scènes sont aujourd’hui cultes, du déguisement d’E.T en fille « dégeulasse » à ses déambulations « saoulées », on s’attache très vite au personnage. L’affection est tellement grande, que notre cœur va vaciller quand E.T est retrouvé, le teint blanchâtre, dans la rivière. La réaction d’Elliot aka Henry Thomas est criante de vérité, ses pleures, ses cris sont intenses. Sa petite sœur, jouée par Drew Barrymore, est elle aussi très attachante. Mais que serait E.T. sans sa mythique scène du vélo qui passe devant la lune. La délivrance d’une forte tension, grandiloquente par sa symphonie inspirée, jamais notre cœur n’a tant brillé sur un final de film. L’apogée d’une œuvre. Nous voilà ainsi absorbé dans un monde sincère et naïf, celui souvent reproché au grand Spielberg.

Petite note sur la version remasterisée: Pour célébrer son 20ème anniversaire, le film a reçu un traitement numérique qui fait parfois défaut à l’époque de sa fabrication. Les reprises de visages d’E.T étaient-elles utiles? Mais que penser de la correction numérique de certains éléments comme les armes remplacées par des talkies walkies? Tellement ridicule que Spielberg a lui-même avoué que la première version suffisait amplement et en particulier pour un premier visionnage!

Cultissime! Venant de tonton Spielberg ce n’est pas étonnant.
 

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