Réalisé par Avec Gal Gadot, Chris Pine, Kristen WiigPays: Genres : Fantastique, Action, Aventure Durée : Année de production : |
7/10 |
Certainement à contre-sens de la critique générale, Wonder Woman est une suite dynamique, du pur entertainement, ciblant plusieurs générations de spectateurs. Si quelques effets numériques piquent un peu les yeux, l’enchevêtrement des scènes est honorable et la longueur du film n’en devient plus une contrainte.
Rapidement on est captivé par une belle introduction dans laquelle nous replongeons dans les origines de la jeune Diana, héroïne jeune et motivée, dans ses terres de Themyscira. S’inscrit déjà une petite morale sur le mensonge et la triche, qui sera la ligne directrice du reste de l’intrigue: la vérité, rien que la vérité, toute la vérité.
Puis on se retrouve dans une époque remplie de nostalgie, parfois kitsch et rétro: les années 80. Particulièrement bien retranscrites, notamment dans les décors et les habits, nous découvrons une scène où Wonder-Woman pleine d’énergie va botter le cul à une bande de gangsters. Gal Gardot est resplendissante, en tout cas bien mieux dans ses bottes que le premier opus.
Continuant à morceler son histoire, à l’image de cette critique, la réalisatrice Patty Jenkins va enfin s’accorder à traiter le cœur de son sujet avec un méchant caricatural, à l’image d’une certain Donald T., en quête de gloire et de fortune. C’est Pedro Pascal qui campe ici le rôle de Max Lord, avec une certaine efficacité, même si cet homme d’affaires est aussi puant que stéréotypé. Prêt à tout pour gagner en puissance, quitte à faire des promesses à tout le monde, on sent derrière un message politique acide de la part des producteurs.
En parallèle, un autre méchant va sortir ses griffes. Certainement, le personnage qui va faire grincer des dents. En effet, la transformation de l’avide Barbara Minerva en guépard, l’un des méchants les plus emblématiques du comic aurait mérité d’être plus approfondit. Ainsi, on va être trop rapidement confronté à un super-méchant sans saveur dans une bataille finale qui se regarde, sans être totalement détestable. Cependant, on peut concevoir que le design de cette chatte brulante est ingrat pour ne dire »d’un autre temps », un peu d’ailleurs comme l’armure dorée de notre héroïne. Mais la bataille reste satisfaisante, frénétique et virevoltante. On aime ou on aime pas!
Au final, cette suite est remplie de petits défauts. Le problème c’est qu’en multipliant les temporalités, les (nouveaux) super-pouvoirs et les méchants, on oublie de les approfondir… sans parler des timides incursions de Chris Pine.
WW84 est une suite dynamique aux tableaux un peu trop nombreux et morcelés. Cependant le teaser avec la vraie Wonder « Linda Carter » Woman peut devenir très intéressant!