Réalisé par Avec Cillian Murphy, Naomie Harris, Brendan GleesonPays: Genres : Horreur, Science Fiction, Thriller Durée : Année de production : |
6.5/10 |
Dans mes souvenirs je pensais aimer autant, voir plus, le premier opus de Boyle que le second opus de Juan Carlos Fresnadillo. Et bien ce revisionnage fait mal. Sans être un mauvais film, j’ai trouvé qu’il manquait de rythme, que c’était souvent en dent de scie niveau réalisation et que finalement il n’innove en rien dans le genre. Alors je sais plus maintenant si c’est Boyle qui s’est inspiré ou les autres qui s’inspirent de Boyle, mais en tout cas y a rien de bien original.
Aucune critique n’oubliera de citer la plus belle scène du film. La plus mythique, la plus prestigieuse et certainement la plus hard à mettre en place. Celle ou Cillian Murphy se retrouve seul au monde, sur le london bridge près du Big Ben. Aucune voiture, aucun signe de vie, aucune âme qui vit, juste un acteur dans la capital de l’Angleterre. Une scène qui met toute l’intensité dans l’introduction malheureusement qui va retomber très vite.
Le film se résume à ce qu’on retrouve souvent dans ce genre de film. Infection, armée, ville désaffectée, migration, espoir d’un vaccin… et finalement on ne sort jamais de ça. Alors oui Boyle a voulu rendre les survivants plus cruels que les infectés montrant que l’homme revient à ses instincts primaires, mais ca ne marche pas vraiment. Il ne va pas assez loin dans les actes de violences et/ou d’oppression. Blindness nous montrer une face cachée bien plus cruelle de l’homme et surtout bien mieux amené dans un moment ou finalement l’homme se doit de rester souder. Les scènes d’intrusion des « zombies » sont pas mal, c’est sympa à voir même si ca ne fait ni peur, ni rire.
Heureusement, la B.O nourrit l’ambiance du film, fait monter l’intensité de certaines scènes qui visuellement sont assez banales. Les acteurs font leur taf, même Murphy ne brille pas comme sur ses autres films. L’image DV n’aide pas le film, sur grand écran, même en bluray ça bave, et même si le film se veut « sale », la photographie est des fois trop noir, et manque de profondeur.
J’ai l’impression d’être passé à coté du film. Mais franchement autant se faire rire avec Shaun of the Dead ou favoriser l’ambiance d’un Doomsday, même si 28 jours plus tard reste un film agréable à voir, sans vraiment être original.