Réalisé par Avec Aras Bulut Iynemli, Nisa Sofiya Aksongur, Deniz BaysalPays: Genres : Drame, Comédie, Familial Durée : Année de production : |
| 7.75/10 |
Surnommé « le film turque qui fait pleurer« , 7. Koğuştaki Mucize est un magnifique récit, une ode à la tolérance grandiloquente, réalisé avec efficacité et interprété avec tact par Aras Bulut Iynemli.
Réadaptation du film sud-coréen Miracle in Cell 7, 7. Koğuştaki Mucize, victime de son succès, est un drame au vrai sens du terme, avec son déluge d’émotions. Durant plus de deux heures, les scènes touchantes s’enchaînent, donnant au long-métrage une forte intensité et un bon rythme. Cependant, le film se veut écrit de manière à jouer avec vos émotions et essaie d’en susciter autant que possible, à tel point qu’on redoute le moment propice pour verser sa larme.
Ici, pas de réflexion sur la culpabilité de Mémo puisque l’on sait qu’il est n’est pas coupable mais juste une approche de sa détention au sein d’un groupe viril et rustre, loin des relations complaisantes de son quotidien. Les scènes d’interrogatoire ou celles avec les prisonniers sont toujours assez justes dans leurs émulsions. Les personnages que ce soit le héros Mémo, la petite Ova ou les détenues, ont chacun d’eux un message à faire passe. Peu importe le statut, l’âge ou la personnalité des gens, la gestion du handicap se fera de toute façon naturellement dès lors où l’on met des »mots » sur les défaillances qui sillonnent nos cerveaux et qui rendent certaines personnes différentes. Certains n’aimeront pas le ton mélo-dramatique pour ne pas dire »tire-larmes » mais il en reste pas moins un moment de cinéma touchant et vrai. Enfin, la bande originale images rajoute une montée en émotion à travers la beauté dans les campagnes turques.
Larmoyant à souhait, 7. Koğuştaki Mucize est une œuvre sans artifices, à découvrir et qui mériterait de se ranger dans les films cultes internationaux.
