Réalisé par Avec Ferdia Shaw, Lara McDonnell, Josh GadPays: Genres : Aventure, Fantastique, Science Fiction, Familial Durée : Année de production : |
3/10 |
Avec un budget de 125 millions pour un tel résultat, on a de quoi se poser des questions, surtout avec ce casting au rabais! A l’origine prévu sur grand écran, le film se retrouve retranché sur Disney+ à cause des éventements sanitaires de cette année et finalement bien heureusement car le film ne vaut clairement pas le prix d’un ticket de cinéma!
Adaptation de roman, Artemis Fowl se présente comme une aventure fantastique familiale et rythmée mais se transforme en gros n’importe quoi indigeste et ennuyeux. La grammaire cinématographique la plus élémentaire n’est pas assimilée, tant l’exposition est forcée et la narration visuelle, le jeu, sans parler du scénario, sont inexistants. J’aurais même du mal à classifier ce film, qui n’est pas assez drôle pour une comédie, pas assez sérieux pour un thriller, pas assez épique pour de la fantasy et pas assez intelligent pour un film d’espionnage high-tech.
Une fois le postulat de départ installé via une voix off grave et sans âme, le scénario dévoile une histoire totalement incongrue et souvent incompréhensible. On ne comprend pas toujours les motivations des personnages, l’intérêt de la quête et de la fonction de certaines créatures. Le film arrive à être bordélique alors que l’histoire est simpliste. Le scénario est ridicule. Artemis va passer son temps à chercher le fameux artefact Aculos et quand arrive le dénouement, on se retrouve à la case départ rendant tout ce qui s’est passé inutile. Le schéma même du film remplissage, histoire de jouer avec quelques effets spéciaux, alors que l’univers d’origine avait de quoi nous offrir tout autant du rêve que du divertissement. Le gosse, un antagoniste aux motivations de domination puante, ne permet jamais au spectateur de s’identifier à un super espion. Josh Gad, embellie dans un nouveau personnage, manque d’approfondissement dans l’écriture de son personnage – on se demande d’ailleurs à quoi sert son personnage tout comme la place de Judi Dench et Colin Farrell dans ce brouillon d’adaptation. Après le médiocre Crime de l’Orient-Express, Kenneth Brannagh nous donne une fois de plus la preuve que, quand il produit une œuvre de commande, il est capable d’être bien mauvais.
Un scénario qui se perd dans des explications inutiles sur un sujet dénué d’intérêt. Une beau bide pour Disney.