Réalisé par Avec Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy IronsPays: Genres : Action, Aventure, Science Fiction Durée : Année de production : |
4/10 |
Si l’adaptation cinéma de jeux vidéo est loin d’être ridicule, il complexe d’en comprendre sa véritable valeur quand on ne connaît peu le support d’origine. La force d’Assassin’s Creed est de nous plonger dans l’inquisition Espagnole du XVème siècle. C’est à cette époque que s’affrontaient férocement Templiers et Assassins dans le but de mettre la main sur l’inestimable trésor: la Pomme d’Eden, une pomme qui selon les légendes Bibliques, renfermerait les origines même du libre arbitre.
A la fois connecté au monde moderne par la projection du héros dans un autre temps, les décors nous dépaysent totalement. Même si la forme ne manque pas d’allure, poussiéreuse et jaunâtre, même si assombrissant parfois un peu trop la cité, le scénario qui avait un certain potentiel avec un voyage dans le temps se retrouve après son introduction sans grande conviction. Les personnages ne sont pas toujours convaincants et les acteurs pas bien à l’aise dans leur personnage. Jeremy Irons et Marion Cotillard sont peu présents et ne suffisent pas à entrevoir toutes les subtilités du scénario, laissant souvent faillir Michael Fassbender à sa tâche.
On s’attend à voir plus de scènes de saut, les « parkours » symbolique du jeu vidéo, surplombant la cité Espagnol. Et quand Aguilar saute dans le vide pour revenir à la réalité, comment se fait-il qu’il soit ensuite de retour dans le passé? Ses homologues du passé, comment comprennent-ils cette résurrection après le grand saut?
Le potentiel du voyage dans le temps se laisse envahir par la pénible écriture d’une adaptation qui ne parlera qu’aux connaisseurs du jeu. Alors les plus anciens, plongez plutôt dans l’adaptation (très éloignée) de Prince of Perisa.
Froid et aseptisé, poussiéreux et jaunâtre, deux mondes qui se confrontent dans une adaptation redondante, sans enjeu et sans crainte.