Réalisé par Avec Daniel Craig, Simon Pegg, Cary ElwesPays: Genres : Action, Aventure, Animation, Mystère, Familial Durée : Année de production : |
8.25/10 |
J’avais loupé le film au cinéma, pourtant j’avais essayé mais découragé par le monde j’étais rentré bredouille me voir un autre film à la maison. Alors au vu de ma grande envie de le voir depuis des mois j’ai pris le bluray pour le découvrir et je regrette pas. En plus de l’avoir vu y a deux heures, le film est de nouveau en projection à la maison avec cette fois-ci mes voisins. Et moi au fond de la salle dans le noir entrain d’écrire ma critique tout en redécouvrant le film une seconde fois, et je prends de nouveau plaisir…
Toy Story, …, Avatar ont été des tournants dans l’animation au cinéma, Tintin est lui aussi une étape importante dans l’animation et conforte l’existence de la motion capture. Car oui c’est révolutionnaire, j’ai découvert le making-of et franchement voir Spielberg une télécommande entre les deux acteurs sans qu’ils soit à l’image est assez bluffant, on élargit encore plus les possibilités au cinéma, tout en gardant des vrais acteurs…
Outre la technique aussi magique que révolutionnaire, l’aventure que l’ont découvre à travers l’histoire de Tintin est entrainante. Autant j’étais pas très captivé par les BD, et peu par le dessin animé, je dois dire que les puristes qui trouvent que l’histoire est peu fidèle me gène pas, bien au contraire. On est face à un rythme soutenu, une quête intéressante pleine de rebondissement, on passe d’indice en indice toujours avec le brin d’humour de Haddock. Une véritable aventure à la Spielberg, plus qu’une adaptation de Tintin.
Les personnages sont tous géniaux. Tintin tient un rôle aussi important que Haddock. Plus sérieux, plus aventurier, il campe avec son jeune age un héros courageux, casse-cou et téméraire. Fidèle à l’esprit de Hergé (beau clin d’œil au début avec le dessinateur qui a les trait du créateur) même si c’est pas toujours crédible au vu de sa maturité, même si on a jamais véritablement su son age. Haddock, ce bon vieil alcoolique est très attachant. Drôle et maladroit il sait mener la quête avec brio avec Tintin. Ils sont véritablement complémentaires, un peu comme Indiana Jones et son père Henry Jones (ce bon vieux barbu de Sean).
Le graphisme me plait beaucoup et les gros nez qui ont souvent dérangé trouve véritablement du charme dans ce film reprenant le concept mis en place par le créateur belge, Hergé. Les sont accablants de vérité, les mains sont si réalistes, les expressions entre la BD et le réel, je vois peu de défaut de ce coté là.
Les scènes d’actions sans innover sont époustouflantes, reprenant les grandes scènes de Pirates de Caraïbes (on croit voir Jones et Barbossa par moment), ou une scène de Indiana Jones et la dernière croisade, voir Kung Fu Panda 2 dans la ville (enfin là difficile de donner l’influence au vu des dates de sorties des films) et j’en passe… Mais chaque clin d’œil est sublimé par une animation fluide et rigoureuse face à la gravité et l’enchainement des actions est jamais redondante. Les transitions sont recherchés et sublimes. Les décors changent, nous livrent des images de désert, de mer, ou de ville magnifiques bourrés de détails. Et même quand une scène apparait chiante avec la Castafior, Haddock nous amuse à nous faire véritablement sourire et aimer la scène.
En plus de découvrir le film, le making-of vaut véritablement le coup d’œil pour sa technique même si ça fait moins rêver qu’un tournage en décor réel mais il faut voir les perspectives que ce genre de tournage offre au cinéma. Allez manque juste le thème de Tintin dans le film, même si il est pas synonyme de la BD mais reste un souvenir pour nous qui avons découvert les dessins-animés plus petits et le trou dans la maison à la fin trouvé trop facilement.
Spielberg d’une main de maitre sait divertir les petits (ma fille a tenu les deux séances) et les grands (moi avec) avec cette petite pépite de l’animation, que dis-je avec ce FILM (31 jours de tournage seulement) aussi riche en images qu’en personnages voir en histoire. La revision est aisée et j’ai pris plaisir d’écrire cette critique sur cette seconde séance consécutive… Vivement la suite.
Revu en 2020