Réalisé par Avec Will Smith, Martin Lawrence, Paola NuñezPays: Genres : Thriller, Action, Crime Durée : Année de production : |
5.5/10 |
Après le travail détonant de Michael Bay sur la franchise, on ne pouvait que se réjouir de retrouver le duo de « Bad Boys ». Mais rapidement, le spectateur déchante quand on voit que la première course effrénée est pour se rendre à la maternité. Martin Lawrence, qui joue toujours de sa réplique drôle, va rapidement tirer sa révérence. Éreinté par les années et les kilos en trop, Martin torpille presque toutes les scènes où il apparaît. Quant à Will Smith, grand et vaillant, continuera à briller dans des scènes héroïques, rendant le duo un peu moins complémentaire dans leur combat du crime. Dans cet élan d’opposition, il manque du développement, notamment sur le fait de vieillir et de ce que la retraite véhicule sur les performances physiques, sans chercher à reproduire non plus le duo Riggs & Murtaugh.
Toujours aussi « cool », les situations comiques restent bien moins efficaces, tout comme le ressenti qu’on a du film sur sa totalité. Le choix de mise en scène des belges Adil El Arbi et Bilall Fallah rafraîchit un peu un univers entre deux générations. Les scènes d’action ne sont pas en reste, et conservent l’énergie et le côté impressionnant qui font la marque de fabrique de la saga. Les mouvements de caméra rendent l’action fluide et dynamique mais ça manque un peu d’audace et d’innovation à l’instar des rotations folles de Michael Bay dans le précédent épisode. La scène finale est satisfaisante avec un climax assez sombre même si la morale est un peu bancale. Les méchants, une mère et son fils issus des cartels, sont plutôt convaincants mais le lien qu’ils auront avec Mike « Smith » Lowrey est trop grossier. Un passé qui vient le hanter sans finesse et qui peut rapidement provoquer quelques relents! Et encore heureusement qu’ils nous ont pas mis le fils Smith à l’image!
17 ans d’attente pour voir arriver ça… Après tant d’années, pas sur qu’il soit possible de rendre une suite à la hauteur d’un diptyque … d’une époque déjà révolue…