Réalisé par Avec Anton Yelchin, Ashley Greene, Alexandra DaddarioPays: Genres : Comédie, Horreur Durée : Année de production : |
5/10 |
Adapté d’un court-métrage éponyme réalisé par Alan Trezza en 2008, Burying the Ex réalisé par Joe Dante n’est ni bon, ni mauvais. Avec un budget minimaliste de 10M$ pour un tel réalisateur, le film possède une réalisation honorable avec des maquillages réussis et un rythme convenable. Cependant, l’histoire semble être du déjà-vu et manque franchement de folie.
Le film manque d’ambition et de subtilité face à cette promesse d’un amour éternel qui collera à la peau d’un adolescent qui aura du mal à se débarrasser son imposante ex! Et surtout comment se débarrasser d’elle quand celle-ci est déjà morte ? Les quiproquos peuvent être fun mais l’humour n’est pas assez prononcé, tout juste effleuré. Tout comme l’horreur. Le film se retrouve alors entre deux genres sans véritablement se positionner.
Anton Yelchin est fade surtout aux côtés des brillantes performances d’Ashley Greene et d’Alexandra Daddario. La première totalement survoltée joue relativement bien l’extravagance. La seconde apportera un charme incommensurable face à un jeu sobre, un regard perçant (et pas que!) et un naturel exemplaire. Oliver Cooper, le pote de service, ne sert pas à grand chose si ce n’est de tenir la chandelle pour équilibrer l’inégalité homme-femme. Heureusement, le film conserve le label « Dante » avec quelques clins d’œil au film fantastique dont le caméo de l’immortel Dick Miller, qui lui permettra de ne pas passer totalement inaperçu dans le monde des séries B.
Dante exploite gentiment cet increvable amour des séries B mais se perdra dans un recyclage de zombie déjà-vu et trop classique. Sans prise de risque, Burying the ex, tout juste divertissant, aurait mérité une dose de folie bien plus prononcée. Passionné mais vieillissant, Dante semble vouloir faire encore un cinéma jeune qui ne le représente malheureusement plus. On aime son cinéma mais il est temps de penser à une retraite bien méritée Joseph!
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L’histoire est quasiment la même que dans Life After Beth sorti il y a peu. C’est gentillet. Sympa, mais vraiment sans plus, on m’aurait pas dit que c’était de Dante, j’aurais déjà oublié ce film.
Nicolas Caiveau liked this on Facebook.
Tout à fait c’est ce que j’ai dit dans ma critique – sans Dante le film n’aurai eu aucune notoriété – déjà que la elle risque d’être de courte durée pour finir dans l’oubli !