Réalisé par Avec Jack Black, Dylan Minnette, Odeya RushPays: Genres : Aventure, Horreur, Comédie Durée : Année de production : |
7/10 |
Nouvelle saga à venir, Chair de poule adapté des livres éponymes va se voir découler en plusieurs épisodes, Sony envisage même une dizaine de films. Depuis 1992, Robert Lawrence Stine, le Stephen King des enfants, a déjà écrit près de 200 histoires de la série, il n’était donc pas trop difficile d’en ressortir quelques monstres parmi la galerie de l’auteur.
S’il est prolifique de surfer sur une série de films, le calibrage des sagas pour adolescents ces dernières années en devient agaçant et rébarbatif. Si Chair de poule risque de prendre, dans le futur, le mauvais ascendant en usant de son principe, il était indispensable d’en juger son premier film, pour se faire une idée de ce que nous réserve l’avenir autour de ce divertissant familiale.
Empruntant la voie des monstres multiples comme le dernier animé à succès de chez Sony, Hôtel Transylvanie, Chair de poule crée la surprise et remplit ses objectifs en étant rythmé et récréatif. Et même si on connaît l’orientation de la fin du film sans même l’avoir commencé, il faut le prendre comme un pur divertissement. La vocation de Chair de poule est de faire peur aux enfants sans les terrifier et ça fonctionne! Le scénario se déploie sur la durée d’une seule nuit, à croire qu’il n’y a pas qu’au musée que c’est animé, et les rebondissements se multiplient dans la ville, concentrant la totalité des événements. La frontière entre l’humour et l’horreur est très mince et il est amusant de découvrir une panoplie de monstres connue du grand public qui n’ont généralement pas la prétention d’être ensemble sur un terrain neutre. Ici c’est un gros Yéti qui va accompagner un lou(p)foque loup-garou en basket et ses compagnons les lutins, chaperonné par le pantin maléfique, Slappy. En fond de décors, une galerie de monstres va faire son apparition mais que trop furtivement pour les énumérer.
Si le film possède une jolie photographie avec des images colorées et des contrastes efficaces, malheureusement certains effets ne sont pas au niveau de son budget. Si on apprécie de voir les gros monstres et que le réalisateur s’est en majorité orienté sur des effets réels sur le plateau pour les monstres à tailles humaines, dès lors où le numérique fait son apparition les textures sont un peu limites.
Jack Black est le candidat parfait pour ce genre de comédie. Il en fait bizarrement pas trop en ayant un personnage assez sérieux et accompagne dignement les jeunes Dylan Minnette & Odeya Rush. On appréciera le petit clin d’œil de l’apparition du vrai R.L.Stine. Enfin, Danny Elfman reviendra à la composition pour exacerber les sonorités fantastiques qui ont contribué son succès. Au final, Rob Letterman, réalisateur baignant dans un environnement malicieux, réussi à divertir gentiment petits et grands.
Chair de Poule est une comédie horrifique appréciable qui s’adapte aux publics des livres éponymes en ne cherchant jamais à terrifier grâce à un humour continu, de bons sentiments et une jolie romance. Avec un scénario gentillet, le film réussit à tirer profit de la panoplie de monstres de R.L. Stine.
RT @Cinechezmoi: [Critique] Chair de poule (2016) – 7.25/10 – https://t.co/ONFEhLYn0O
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