Chérie, j’ai rétréci les gosses (1989)

Chérie, j'ai rétréci les gosses

Réalisé par Joe Johnston

Avec Rick Moranis, Marcia Strassman, Matt Frewer
Pays:  États-Unis
Genres : Aventure, Comédie, Familial, Science Fiction
Durée : 1 h 34 min
Année de production : 1989
9/10

Comédies de qualité… qui se font de plus rares! Nostalgie ou mélancolie? L’art de la miniaturisation réalisé par Joe Johnson dans des hallucinants studios de cinéma, oubliant toutes intégrations numériques, entre animatroniques, maquettes et décors gigantesques. Chérie, j’ai rétréci les gosses est devenu la comédie (avec son soupçon de S-F) référence de la fin des années 80.

Quel est le secret de cette réussite? Tout d’abord ses personnages loufoques et attachants. En premier lieu, Rick Moranis dévoilera un personnage truculent, charmant et drôle devenant une figure emblématique des comédies des années 80. Ce bon père de famille, bricoleur qui enchainera les gags pour retrouver ses enfants. Wayne Szalinski restera tellement ancré dans son époque qu’on imagine encore que Rick Moranis fait encore du cinéma alors qu’il n’a plus mis les pieds sur un tournage depuis plus de 20 ans (snif)! Le reste de la famille est tout aussi brillant dont le jeune Nick, un mini-Moranis sur patte, qui dévoile un jeu juste, tout en étant aussi attachant que son père.

Sur le tournage de Chérie, j'ai rétréci les gosses

Avec son scénario drôle et inventif, apportant son lot de surprises et de rebondissements, sans nuire ni au rythme, ni aux fabuleuses prouesses techniques, ce film qui arrive sur ses 30 ans n’a finalement pas tant vieilli. Les héros microscopiques s’intègrent parfaitement aux décors. Les 15 mètres séparant le jardin de la maison représentent un défi aussi périlleux que de traverser la jungle amazonienne sur des kilomètres. L’herbe devient des toboggans, un simple Lego une maison, le bol de céréales une piscine géante, un morceau de BN devient un immense festin et le mégot que papa à jeté dans le jardin sera le flambeau qui éclairera les gosses durant la nuit. Que d’astucieuses idées brillamment mise en images!

Lorsque papa et maman cherchent les enfants à la loupe, suspendu dans le jardin, on ne peut que s’esclaffer de l’absurdité de la scène. Mais les parents sont tellement attendrissants que l’on est consentement dans l’angoisse de ne pas retrouver leurs enfants au risque de les voir se faire écraser, voire pire, de les voir se faire broyer dans la tondeuse à gazon. L’image des monstrueuses bestioles du jardin va évoluer au fil de l’histoire. On va finalement les aimer ses affreuses bébêtes entre Mimi la fourmi ou la monstrueuse et velue abeille, sans oublier le titanesque scorpion dévoilant des forces pharaoniques, histoire de bien nous replacer à leur échelle. Finalement, on est suffisamment acclimaté dans un univers totalement autre qu’on en ressort à la fois diverti et contemplatif.

Bref, côté originalité, on a rarement fait mieux et le film devrait être la référence des films pour enfants. Fort de son succès, deux suites, une attraction chez Disney et une série seront produites quelques années plus tard. On appréciera mais le premier film restera à l’apogée de la saga.

Palpitante aventure d’un microcosme grandiose, scruté à la loupe par le très cultisme Wayne « Moranis » Szalinski. Comédie phare des années 80, Chérie j’ai rétréci les gosses brille à la fois par sa réalisation, tout autant que pour ses prouesses techniques.

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