Cobbler (The) (2015)

The Cobbler
Réalisé par Thomas McCarthy

Avec Adam Sandler, Dan Stevens, Steve Buscemi
Pays:   États-Unis
Genres : Comédie, Drame, Fantastique
Durée : 1 h 37 min
Année de production :  2014
6.75/10

Depuis 2008 avec son dernier bon film Rien que pour vos cheveux, Adam Sandler a eu un gros passage à vide dans sa filmographie (nota: on espère le voir briller dans le blockbuster de cet été: Pixel). Pourtant toujours présent dans la comédie U.S, Sandler se retrouve souvent démuni dans des comédies peu drôles, mal dirigé, loin de son début de carrière où chacune de ses comédies était une attente.

The Cobbler mêle à la fois la comédie au fantastique. Max Simkin interprété par Adam Sandler, sobre cordonnier, va faire une drôle de découverte. En enfilant les chaussures de ses clients, ils se glissent dans leur peau. Reprenant le concept de la série Code Quantum, les situations cocasses se multiplient. Le choix des personnages que Sandler incarne est varié et permet un décalage intéressant. La variété est plaisante et les quiproquos au pays des loubards rend l’intrigue plus tonique. Cela permet aussi à d’autres acteurs de prendre le rôle principal l’espace de plusieurs instants, même si la personnalité de Sandler semble se transférer admirablement dans ses personnages. Les transformations sont relativement sobres et c’est l’addition de plans intelligents qui permettent de passer d’un personnage à un autre sans artifice.

Cependant Sandler, fidèle à sa religion, campe un personnage candide assez nostalgique. Son look cradingue rend le personnage assez triste et la fraicheur de la mise en scène est atténué par l’interprétation un peu triste de Sandler. On regrette que le cordonnier ne dépasse pas les bornes pour se lâcher un peu plus au risque de rendre l’opération moins attendrissante. Dustin Hoffman et Steve Buscemi font des apparitions modérées mais éloquentes. Dustin Hoffman se réincarne en père de famille touchant, même si la dernière scène sur les mystères qui rodent autour des autres métiers d’artisan n’était pas une véritablement nécessité, si ce n’est nous faire sourciller sans savoir pourquoi. Enfin, un grand merci à Kim Cloutier pour son moment sexy même si trop court. C’est là que la folie de Sandler à ses limites qu’il aurait été bon de dépasser.

Avec sobriété, le réalisateur réalise un film frais et sympathique même si malheureusement Adam Sandler reste trop sur la réserve avec un ton mélancolique qui manque d’un grain de folie!

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