Réalisé par Avec Stéphane De Groodt, Nadia Farès, François-Xavier DemaisonPays: Genres : Comédie, Thriller Durée : Année de production : |
2/10 |
Déjà que d’être confiné c’est pénible, mais en plus avec ce genre de film c’est encore pire. Quelle daube! Connectés, dernier né de chez Amazon Prime, surfe sur la vague du Covid, sans talent et sans aucune ambition. Entre les informations TV et notre quotidien, marre d’entendre parler de ce virus. Alors à quoi bon, en plus, d’en foutre dans un divertissement.
Qu’à cela ne tienne, on aurait pu se dire qu’une idée révélatrice et plein d’humour aurait pu nous faire sourire durant une petite séance improvisée. Mais non, ce produit est à l’image de cette période merdique. Réalisé par Romuald Boulanger, cet essai, difficile de parler de film, est opportuniste en s’emparant d’un sujet sociétal actuel dans lequel il cherche à nous identifier. Vendant ici son produit de toute façon d’un mauvais cru, celui de 2020, il sera cependant difficile de cacher la médiocrité d’une telle œuvre. Les acteurs sont mauvais et récitent leur texte sans savoir qui va leur répondre. Les interactions sont surjouées. Nadia Farès est mauvaise, Claudia Tagbo agaçante, François-Xavier Demaison pas crédible, Pascal Demolon ignoble mais pour lui on va dire comme d’habitude et Michael Youn en fait des tonnes délayant toute la crédibilité de son personnage. Quant à Stéphane De Groodt, on est triste de le voir plonger dans une telle niaiserie. On aurait pu croire qu’il avait l’ouverture d’esprit pour voir que le scénario dont son personnage est nul, bien avant de l’interpréter. Et en parlant d’opportunisme, Franck Dubosc se place bien là en s’incrustant au générique.
Mais a quoi bon tirer sur l’ambulance. Finalement peu importe qui interprète chacun des rôles. Les acteurs n’y changeront rien, bloqués devant leur écran, ils n’ont tout simplement rien à interpréter, aucun espace de jeu. Il n’y a pas de cinéma là-dedans. Au mieux un court-métrage aurait suffi.
Grotesque, Connectés n’est qu’un projet de vidéaste. Un sous-produit cinématographique sans intérêt. A oublier autant que le virus qui le porte.