Dernière maison sur la gauche (La) (2009)

La Dernière Maison sur la Gauche

Réalisé par Dennis Iliadis

Avec Tony Goldwyn, Monica Potter, Sara Paxton
Pays:  États-Unis
Genres : Crime, Drame, Horreur, Thriller
Durée : Durée inconnue
Année de production : 2009
9/10

Cette année je me suis déjà fais plaisir dans le genre avec Haute-Tension et Eden Lake qui sont d’un niveau assez similaire, même si très différent sur la forme et le fond, mais là je dois dire que le remake de La Dernière maison sur la gauche est admirable d’un bout à l’autre.

Le film démarre très vite, on a pas le temps de comprendre que le film à commencé qu’on est happé par une scène déjà bien gore qui va nous mettre l’eau à la bouche très rapidement. Puis ca s’enchaine, c’est glauque, c’est fort et bourré de tension.

Toutes les images du film sont maitrisés, bien cadrées, les couleurs sont plus ou moins chaudes, on se sent bien. Enfin bien, jusqu’à ce que dérape dans un bain de sang. On a longtemps parlé de la scène de viol dans Irréversible, et bien dans ce film on passe aussi un sale moment avec une scène tout aussi choquante, cruelle et brillamment mise en scène. Je crois que ce film n’a pas même à rougir de la comparaison. D’ailleurs on a aussi une scène fracassante avec un extincteur qui vient s’écraser dans la gueule d’un gars. Noé a-t-il inspiré Iliadis? Les travellings a raz-le-sol sont parfaits, enfin bon tout ça pour dire que j’ai apprécié en plus de l’histoire, la mise en scène et la réalisation en générale. Seule la scène du micro-onde est peu poussive car en plus de savoir shunter la porte pour que cela fonctionne, le risque d’être irradié en restant à proximité n’est pas à exclure quand on fait ce genre d’expérience (enfin c’est un détail pour justifier le non 10 de ma note).

Les acteurs sont tous bons et beaux. Même l’enfoiré de Krug a une belle présence, une carrure. Monica Potter est éblouissante, belle, elle a tout pour elle dans le film, en plus d’avoir un jeu juste. Les deux filles (Sara « attend ses seins pour noël » Paxton & Martha MacIsaac) qui jouent des rôles compliqués sont elles aussi parfaites, tout comme le père, Tony Goldwyn, qui fait bonne figure.

Et dire que pour un clin d’œil cinématographique je voulais mettre sur ma boite aux lettres en bas de chez moi pour localiser la maison: La Dernière maison sur la gauche, mais vu le malaise qu’est le film je vais finalement m’abstenir.

Pour son second film (le premier a jamais vu le jour en France), Dennis Iliadis tape fort avec un film réussi, puissant et marquant. Dès demain je me fais l’original pour voir si ce remake a un intérêt ou non, même si je peux dire un grand oui, vu qu’il aura eu la prétention de me faire découvrir (aussi) l’original de 1972, mais surtout de me faire passer un excellent moment.

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