Et puis nous danserons (2019)

Et puis nous danserons

Réalisé par Levan Akin

Avec Ana Javakishvili, Giorgi Tsereteli, Tamar Bukhnikashvili
Pays:  Géorgie,   Suède
Genres : Drame
Durée : 1 h 45 min
Année de production : 2019
4.5/10

And then we dance est la confrontation d’une danse ancestrale bulgare très virile et les nouvelles mœurs sexuelles difficilement mariables dans un pays qui condamne l’homosexualité.

Autour de la danse folklorique géorgienne, le film réussit le tour de force de nous entrainer dans une culture étriqué et drastique d’un sport national. Réalisé par Levan Akin, cinéaste suédois d’origine géorgienne, ce récit d’une émancipation sexuelle pleine d’hésitations confronte le jeune Merab non seulement à l’adversité compétitive des aspirants danseurs pour entrer au prestigieux ballet national, mais aussi aux émois d’une soudaine attirance pour un nouveau venu, le brun Irakli. Les danses folkloriques géorgiennes présentent ici la diversité et la richesse des vêtements traditionnels avec la musique et le mouvement.

Entre rigueur et rigidité, les pointes d’orteils sont mise à rude épreuve. Mais la souffrance, même si quelque peu palpable n’est pas assez soutenue. Le scénario va alors basculer sur la liaison du jeune homme, dans un amour déchiré, incompris et malheureux. On y découvre ainsi l’amour assumé associé au mal-être d’un jeune homme qui semble vouloir coût que coût dévoiler son véritable soi. Les stéréotypes du danseur gay sont ici renforcé mais c’est la vision d’un pays à la vision étriquée qui ébranlera le spectateur. C’est l’impossibilité d’aimer le même genre, si ce n’est de quitter le pays, qui nous fait encore froid dans le dos. Si notre époque a triomphé de quelques batailles, il en reste encore à combattre.

La liaison à la Brokeback Mountain, est un peu pénible. Le scénario tourne au mélodrame niaiseux. Cependant, on y découvre partiellement les coutumes du pays, entre danses, habits et événements religieux tel que le mariage. Le film n’est pas inintéressant, dès lors où le sujet peu captiver le spectateur.

Un film de la quinzaine des réalisateurs qui demeure trop classique et limité dans ses choix. Dépaysant mais pas assez captivant.

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