Réalisé par Avec Clint Eastwood, Andrew Robinson, John VernonPays: Genres : Action, Crime, Thriller Durée : Année de production : |
8/10 |
Classique du polar US des années 70’s, je devais de me faire l’intégrale histoire de faire connaissance avec Harry Callahan, personnage emblématique de la filmographie de Clint Eastwood.
Tout commence avec une amorce d’histoire simple mais efficace. Clint, qui interprète un flic peu conformiste va employer ces méthodes personnelles pour arriver à ses fins face à un tueur sans répit. La réalisation de Siegel au creux de San Francisco est très correcte même si les scènes de nuit sont un peu trop sombres. On suit avec intérêt la course au tueur, sans qu’une enquête soit palpable.
Les répliques cultes et souvent citées même aujourd’hui sont acerbes et pointues. Un travail d’écriture tranchant qui fonctionne parfaitement avec le personnage. Cela dit je suis un poil déçu sur leur nombre, je pensais en découvrir un peu plus au vu de ce que j’avais lu, mais l’avantage c’est qu’il m’en reste pour la suite de la saga. La scène du mec qui veut se suicider avec un Harry totalement détaché, à la limite de le pousser dans le vide dénote totalement avec le coté académique de son métier et en fera sa force.
Décrié comme un film fasciste à sa sortie (comme d’autres films avec Clint), le malaise social face à ce tueur de rue est crédible et peu faire froid dans le dos. Surtout que Andrew Robinson, pour un premier film, nous offrira un tueur jeune, tête à claque et fougueux, synonyme aussi d’imprévisible.
Harry n’aime pas l’injustice de la justice qu’il représente, il est là pour ne pas se laisser faire et il nous le rend bien par des répliques détonantes et son principal argument: son Magnum 44.