Réalisé par Avec Clémence Poésy, Thierry Frémont, Liam CunninghamPays: Genres : Histoire Durée : Année de production : |
5/10 |
Je sais pas si le titre « Captive » à un double sens, mais c’est vrai pour la capture de Jeanne, pour le film c’est pas toujours le cas. La première partie est vraiment réussie. Pourtant aucun flashback sur le passé de Jeanne, elle est immédiatement capturée et prête à être vendue aux mains de ses ennemis les anglais. Jeanne Captive raconte les derniers mois, sans combat, sans foi, sans espoir d’une femme qui de toute façon ne pouvait plus lutter et devait affronter son triste destins aux mains de l’ennemi.
Clémence Poésy, brillante actice, joue le rôle d’une Jeanne renfermée, muette qui ne cherche qu’une chose: mourir. C’est relativement touchant, toujours juste et cette figure emblématique de notre histoire française mérite d’être raconté et régulièrement ressuscitée au cinéma. Thierry Frémon de plus en plus présent au cinéma est correct dans son rôle, même si ses expressions et dialogues (tout comme le reste du casting) sont d’une modernité trop prononcée, ce qui rend l’anachronisme récurrent. La réalisation de Ramos digne d’un DTV, voir d’un téléfilm, se contente de filmer des déambulations moyenâgeuse sans pour autant se concentrer sur les autres personnages importants de l’époque.
Le film nous apprend ce que l’histoire a oublier de nous dire (enfin fallait que je sois plus attentif en cours peut-être). On y découvre qu’avant d’être mis au bucher, elle fût condamner à perpétué en prison mais forcée à remettre ses habits d’homme de combat dans des conditions sombres, elle fût déclarée « relapse » (retomber dans ses erreurs passées) et mis sur le bucher.
La dernière partie mêlant une certaine mythologie, mettant en avant un prédicateur illuminé joué par Mathieu Amalrick m’a déplu. Une représentation que le réalisateur à voulu donné à Jeanne pas toujours très fondée, ou alors trop rapide. Ça m’a vraiment gâché le film ces dernières séquences.
Un film réussi sur sa première partie brillamment interprété par une Jeanne sans espérance, qui finira en dent de scie, mais qui a le mérite de raconter la fin de la vie de Jeanne d’Arc.
Mais finalement est-ce si utile au vu des 16 autres adaptations passées sur le petit et grand écran? Je reste mitigé.