Lifeforce, l’étoile du mal (1985)

 

Lifeforce, l’étoile du mal

Réalisé par Tobe Hooper

Avec Steve Railsback, Peter Firth, Mathilda May
Pays:   Royaume-Uni
Genres : Action, Science Fiction, Thriller, Horreur, Fantastique
Durée : Durée inconnue
Année de production : 1985
6.5/10

Méconnu, à la limite du nanar, Lifeforce puisse toute sa puissance en Mathilda May ! Car si les cinéphiles avertis gourmands de fantastique et de science-fiction ont sauté le pas du visionnage, ils ne renieront pas non plus la volonté de découvrir une des premières interprétations dénudées, très érotique, de Mathilda May.

Adapté d’un roman de Colin Wilson, Tobe Hooper sous contrat avec Cannon Group va alors réaliser un film autour d’un scénario bien bordélique mais pas désagréable à suivre. Tout commence à bord d’une navette spatiale avec la rencontre d’extraterrestres. Des êtres venus d’ailleurs qui vont se vampiriser pour venir aspirer l’énergie de leurs victimes pour les transformer en zombies. La structure du film est assez incroyable, on est constamment étonné de voir différents genres s’entremêler entre eux. Et bizarrement ça ne fonctionne pas trop mal si on est ouvert à voir une déferlante de personnages et d’effets en tous genre.

La qualité des effets visuels est assez disparates. Autant ils accusent de leur âge sur certaines scènes avec des éclairs has-been et du stop motion ringards, autant ils peuvent être bluffants essentiellement autour du maquillage. En effet, aidées par la remasterisation en HD, certaines images sont éclatantes de beauté, le grimage réaliste des zombies donne un rendu volumique impressionnant. On regrette même que les momifications n’aient pas plus de poids dans l’intrigue.

Le retour sur investissement est faible, le film est un échec en ne remboursant même pas la moitié de son budget de 25 M$. En reste cependant une certaine âme que seul le temps a pu nous offrir gardant cette marque de fabrique significative aux années 80, rythmé par la musique d’Henry Mancini, débordante à l’image du film.

Alors que dans la mémoire collective, il ne reste souvent que la plastique sublime de Mathilda, ce beau bordel aux pays des vampires profanateurs de sépulture, morts-vivants de l’espace, nous captive et arrive à préserver tout le charme d’une époque. So 80’s, so Mathilda!

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