Synopsis:
Réalisé par Avec Hugh Grant, Alan Rickman, Emma ThompsonPays: Genres : Comédie, Romance, Drame Durée : Année de production : |
6.5/10 |
Il y a des films qui, malgré leurs défauts évidents, parviennent à toucher une corde sensible et à s’ancrer durablement dans la mémoire collective. Véritable comédie romantique de Noël, le film de Richard Curtis se veut une ode à l’amour sous toutes ses formes, en empilant les histoires comme on aligne les cadeaux sous le sapin.
L’un des atouts majeurs de Love Actually réside dans son casting britannique absolument irrésistible. Hugh Grant en Premier ministre maladroitement charmé par sa collaboratrice, Liam Neeson en beau-père dévoué, Colin Firth en écrivain transi d’amour pour sa femme de ménage portugaise, Alan Rickman en mari tenté par l’adultère… Chaque acteur apporte sa touche et Rowan Atkinson en vendeur de cadeaux méticuleux ajoutent une dose de comédie délicieusement british.
Comme souvent avec les films choraux, Love Actually souffre d’un déséquilibre entre ses différentes intrigues. Certaines histoires sont touchantes, comme celle du jeune Thomas Brodie-Sangster, prêt à tout pour conquérir sa camarade de classe. D’autres, en revanche, frisent la caricature ou peinent à être mémorables. Soyons honnêtes : Love Actually est un film dégoulinant de bons sentiments, où l’amour triomphe de tout et où la magie de Noël opère à chaque coin de rue. La mise en scène, parfois lourde, enfonce le clou avec des plans trop appuyés avec une bande-son sirupeuse. Pour certains, cela frôle l’overdose ; pour d’autres, c’est justement cette générosité émotionnelle qui fait tout le charme du film.
On pourra reprocher à Love Actually d’être une recette prévisible de la comédie romantique, d’être parfois maladroit dans son traitement de certaines histoires et d’être un pur concentré de guimauve… mais difficile de nier qu’il fonctionne gmpablement en période de Nöel. C’est un film réconfortant, idéal pour se laisser happer par la magie des fêtes. Alors, malgré ses défauts, Love Actually reste un classique du genre pour la « ménagère de moins de 50 ans ».