Synopsis:
Réalisé par Avec Dakota Johnson, Sydney Sweeney, Isabela MercedPays: Genres : Action, Fantastique Durée : Année de production : |
3.5/10 |
Madame Web aurait pu être une simple introduction d’une demi-heure pour introduire ses quatre héroïnes et basculer vers un film du multivers Marvel. Et bien non ! Le choix de se concentrer que sur Madame Web va dévoiler un film anti-super-héros pénible, chiant et sans intérêt. En effet, en voulant être indépendant du MCU, le film a du mal à gagner une véritable identité. Les liens avec Spiderman sont totalement absents, malgré l’espoir de voir l’ambiance rétro de 2003 faire surface.
Le scénario est clairsemé. Le souci du film est qu’il restera à l’état d’un embryon alors que le long-métrage, lui, va s’étirer pendant deux longues heures autour d’une simple course-poursuite entre, d’un côté, une Web gonflante, et, de l’autre, cet Ezéchiel, sortie de nulle part, se la jouant à une version de l’homme araignée bien fade. Un ersatz du Spider-Man noir – en plus gros !
Dakota Johnson capable de voir à travers le temps et les dimensions, dotée de pouvoirs psychiques et d’une perception extrasensorielle hors du commun, dévoile au final aucune scène inspirée, ou à défaut impressionnante. L’héroïne pendant la majorité du film est à l’image du scénario : complétement perdue. De plus, ses copines sont inutiles et caricaturales. Tahar Rahim incarne quant à lui un méchant transparent et sans émotions. Il faut dire que peu de scène dévoile son visage au beau milieu de dialogues affligeants. On est bien loin d’une aventure palpitante et de héros charismatiques ! Même sur Disney + le film n’a pas sa place tellement il n’apporte rien.
Sony continue à flinguer sa licence du Spiderverse, à l’instar d’un Vénom ou d’un Morbius, sans jamais révéler un brin de génie. Madame Web évolue dans les mêmes sphères de médiocrité super-héroïque, juste élaborée par facilité en ameutant le fan-service déjà établi, au détriment d’un minimum qualitatif.