Réalisé par Avec Bruce Willis, Edward Norton, Jared GilmanLong-métrage Genres : Comédie, Drame, Romance Durée : Année de production : |
6.25/10 |
Le cinéma de Wes Anderson n’est pas le plus abordable, mais sa vision et sa touche personnelle font de lui un réalisateur à part qui sait rester dans sa ligne de conduite de film en film. Avec une certaine poésie, Wes Anderson nous plonge dans les aventures des scouts dans les années 60. Et même si certains gosses comme Sam sont assez irritants, la mise en scène travaillée nous plonge dans des beaux tableaux (ses travellings aidant) devenant ici le rôle principal dans le plaisir suscité à découvrir le film quitte à reléguer au second plan l’histoire.
Malheureusement même si l’amourette est joliment mise en image, aucune émotion ne se fera ressentir. Au détriment de la belle photographie jaunâtre et de ses décors farfelus, j’ai eu du mal à me projeter dans ce monde de scouts très kitch et inexistant de mes souvenirs d’enfance.
Edward Norton passé la quarantaine enfile son rôle de premier de la classe avec talent, il rajeunit à l’écran, mais déçu de voir que son personnage n’est finalement qu’anecdotique. Bruce Willis et Bill Murray quand à eux vieillissant, auront un peu plus de poids dans le film sans être non plus mémorable. On a bizarre narrateur « Jean-Jacques Cousteau » qui vient faire des intrusions bizarres, et parfois insolite et pas toujours utile. Alors que reste-t-il ? Le petit couple d’enfant… qui sera révélé par la talentueuse Kara Hayward aka Suzy qui semble être bien plus mature et posé que Sam sur fond de catastrophe naturelle qui nous livrera un tableau finale assez jolie.
Même si rien ne me rappelle mon enfance, cette féérique histoire nous permet de nous replonger dans nos premiers amours de gosse et finalement après avoir fini le film on à l’impression d’avoir lu une belle histoire, parsemé d’images atypiques qui affirme de nouveau la patte du réalisateur. Quand aux BoMscar qu’il a reçu cette année, je ne peux que refuter cette récompense au vu du manque d’émotion que procure cette « peinture ».