Naked (2017)

Naked, l’art de faire de la comédie facile by Netflix, est une œuvre pas très convaincante. Cette comédie inspiré du magnifique Un jour sans fin, se voit être un vulgaire ersatz sans âme et sans inspiration. Des largesses dans le scénario nous dévoile un film lourd et finalement peu comique. Pourtant, de nombreux films ont vu le jour avec une trame similaire laissant facilement le rire s’envoler avec du comique de répétition. Mais là rien n’en ressort de véritablement de positif, encore moins la morale bancale qui va permettre à Rob de sortir de sa boucle temporelle. Le réalisateur pompe un concept sans chercher à trouver une issue viable.

Marlon Wayans a une force comique indéniable. Tout repose sur son interprétation et c’est globalement satisfaisant. Mais l’écriture de son personnage ne permet pas de faire de grand envolée artistique, si ce n’est se balader à poil devant un public stupéfait. Trop sage pour convaincre, Marlon Wayans se retrouve finalement bien plus drôle dans des films parodiques, vulgaires et burlesques, qui ont fait son succès même si malheureusement il devra rester cloisonner dans ce registre.

Le running gag est la clé du succès de ce genre de film dans le cas où l’intrigue a belle et bien été établie et bien pensée. Le pari n’est pas satisfaisant, dans la mesure où tout est prévisible, tant sur la forme que sur le fond. Et en plus, c’est pas vraiment drôle, même si les bande-annonce promotionnelle aurait pu faire croire le contraire. Surtout, la nouvelle génération ne doit pas oublier les références de film qui sont à l’origine de ce genre d’imitation/copie.