Réalisé par Avec Gregory Peck, Richard Crenna, David JanssenPays: Genres : Drame, Science Fiction, Thriller Durée : Année de production : |
5/10 |
Un an après 2001, l’odyssée de l’espace, John Sturges proposera une nouvelle conquête de l’espace, en partant cette fois-ci d’une situation simple et ultra-réaliste laissant de coté l’aspect métaphysique de Kubrick. Cependant à vouloir rendre l’histoire réaliste, on se retrouve avec un drame spéciale qui souffre d’un rythme lent, qui nous rend parfois léthargique oubliant la fiction censée nous divertir.
Les détails sont bien présents mais le scénario oublie de romancer le tout pour accrocher le spectateur et éviter les phases de somnolence, difficile à combattre! Dénué de musique, les « bips » qui raisonnent au fin fond de l’espace se transforment rapidement en métronome. La mise en scène assommante se perd dans d’innombrables scènes de dialogues trop techniques et sans grands intérêts.
Heureusement le dernier quart d’heure, là où l’équipe se rapproche de la mort, parvient à sauver le film du naufrage. Le manque d’oxygène se fait ressentir autant à l’écran que sur notre fauteuil. C’est véritablement ce moment qui rend le film captivant même si cela arrive un peu trop tard. Alors que les rivalités USA / URSS autour de la conquête spatiale se faisaient fortement ressentir durant la guerre froide, époque de production du film, les scénaristes ne rentreront pas dans la polémique et finaliseront l’intrigue intelligemment. L’homme sait être bon, qu’importe sa nationalité. Gene Hackman entamera un début de carrière honorable, même si son manque d’oxygène ne l’aidera pas à être toujours crédible en astronaute.
Oscarisé en 1970, la technique, même si loin de 2001, n’est pas mauvaise pour l’époque. On sent juste que les moyens sont restreints et que l’inspiration s’est limitée juste à la réalité.
Réanimée ces derniers temps par Gravity, cette conquête spatiale d’un autre temps peine clairement à nous convaincre face au vide sidérale qui s’y déploie. Certes, l’aspect humain et réaliste n’a pas été oublié mais la lente descente aux enfers des astronautes deviendra vite la notre.
Excellent mieux que cette daube de Gravity.
Gravity c’est extra! La c’est juste un bon somnifère! Ici tu sens l’étendu de l’espace et du vide!
Je préfère les Naufragés largement, pour moi Gravity c’est un nanar limite.
Révise ta définition de nanar alors!
J’en ai vu assez tu crois pas ^^
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Donc que tu aimes pas c’est une chose mais tu peux pas le catalogue de Nanars! C’est loin de l’être!
Ce que je trouve nanar c’est le côté je vais de station en station, je trouve ça pas crédible un seul instant.
Ouai enfin le coté pas crédible est bien plus poussé dans certains blockbuster – c’est pas ce qui le caractérise le plus, au contraire ils ont tenté de garder un coté réaliste tout en préservant le coté fiction divertissant inexistant dans les naufragés de l’espace. Et je parle pas de la folle technique de Cuarón!
J’ai du mal a y trouver un exploit technique dans le fait que tout est tourner en studio. Pourtant c’est le cas avec Avatar mais deux concepts de cinéma opposé.
Regarde de making of – enfin ça va être sur si tu aimes pas mais y a un véritable travail de fond !
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L’ancêtre d’Appolo 13 avec un peu de casse accompagnée de l’aide mesurée de l’ours Soviétique en pleine guerre froide.