Réalisé par Avec Megan Fox, Will Arnett, William FichtnerPays: Genres : Science Fiction, Action, Aventure, Fantastique, Comédie Durée : Année de production : |
5/10 |
A l’origine comics (1994), les tortues ninjas sont sorties de leurs égouts pour être dans une série animée (1987-1996) en passant par le jeu vidéo sur Nintendo (1989) pour finir sur grand écran dans une trilogie (1990). Le succès étant au rendez-vous, la série et les films ont subi plusieurs suites, reboot et cross-over. Mais il n’en fallait pas beaucoup pour pousser Michael Bay et les producteurs Américains pour remettre de la tortue au menu. Et c’est bien moins pire que je ne l’imaginais!
Au vu de la diffusion d’un Ninja Turtle II au cinéma, je me devais de découvrir cette nouvelle génération de tortues. Si la première heure s’applique à expliquer la mutation des tortues et de l’intégration « capillotractée » de la journaliste April O’Neil, une partie un peu chiante quand on connaît l’histoire, la seconde partie ne s’attardera pas sur des détails en mettant en scène des chorégraphies amusantes et des combats explosifs. Les moyens sont là et au final c’est assez divertissant. On se fait balader dans la neige, on se fait retourner la tête en ville et on virevolte dans les égouts. Shredder, le Boss, prend une apparence en adéquation avec la série animée. Finalement c’est le design des tortues qui est assez bizarre, tout comme la modélisation un peu bâtarde du rat Splinter. Les personnages mignons et verts de la série animée seront ici des colosses assez repoussant, gonflés à la testostérone. Ce sont des monstres pour les gosses! Hautement accessoirisées, elles semblent être plus « commando » plus que ninja! Heureusement les scénaristes cultiveront l’humour des tortues pour qu’elles restent sympathiques aux yeux du public. Un public assez enfantin au regard d’une histoire élémentaire et immature.
La motion capture est une véritable aubaine quand les personnages numériques se multiplient. Mais le problème avec les CGI de haute qualité, c’est qu’ils cassent le plaisir que l’on avait de voir nos tortues préférées en costumes. Bien que c’était bien kitsch aussi à l’époque, il aurait été bon de trouver un juste milieu. Si les scènes d’action sont divertissantes, au vu du nombre de scènes en CGI on passera sur les petits loupés, le manque de travail scénaristique vis-à-vis des personnages est assez navrant. Leonardo, Donatello, Raphaël et Michelangelo conserveront chacune leur personnalité, entre le chef, l’intello, le dur à cuire ou l’ado, mais les répliques ne sont pas bien profondes, tout juste acceptables pour un film de cette trempe (ndlr: ne pas oubliez que c’est les trentenaires qui seront nostalgiques et qu’ils faut contenter!). Le méchant, qui ne veut du mal que parce… qu’il a envie de faire du mal a beau être imposant, il ne sert pas à grand-chose. Les seuls acteurs réels tels que William Fichtner ou Whoopi Goldberg sont sous-exploités. Il n’y a que Megan Fox qui est pleinement utilisée, mais à force de jouer avec le botox elle va finir par se ranger du côté des FX, non du côté des acteurs.
Oubliez le subtil. Cette comédie d’action décontractée est assez fidèle à ses origines, cependant Ninja Turtles pèche par son scénario faiblard et sous-développé. Investies par de nombreux CGI, les scènes d’action remplissent bien la fonction primaire de ce divertissement. Néanmoins, il ne faudrait pas en faire une suite… Ah merde, trop tard c’est déjà fait! Cowabunga!
As-tu payé pour voir le film ?… ?
Toute ma jeunesse mais non je paierai pas pour un truc pareil !
@Cinechezmoi j’espère qu’on m’a laissé de la pizza monsieur les tortues