Novocaïne (2025)

 

Synopsis: Aux prises avec une condition médicale très rare qui le rend insensible à la douleur, Nathan Caine mène une existence ultra-protégée. Assistant gérant dans une banque de San Diego, le timide jeune homme croit rêver lorsque la séduisante caissière Sherry lui propose un rendez-vous et termine la nuit dans son lit. Mais le lendemain, tout se bouscule. Trois cambrioleurs déguisés en Père Noël font irruption dans la banque, s'emparent de milliers de dollars, tuent froidement le gérant et décampent en prenant Sherry en otage. N'écoutant que son courage, Nathan s'élance à sa rescousse, pourchassé par deux flics qui le prennent à tort pour un complice des voleurs.

 

Novocaine

Réalisé par Dan Berk, Robert Olsen

Avec Jack Quaid, Amber Midthunder, Ray Nicholson
Pays:  États-Unis
Genres : Action, Comédie, Thriller
Durée : 1 h 50 min
Année de production : 2025
5.75/10

Dans Novocaine, Jack Quaid incarne Nate, un modeste banquier introverti atteint d’une maladie génétique rare l’empêchant de ressentir la douleur. Un rôle à contre-courant des standards hollywoodiens, qui permet à l’acteur de poursuivre son émancipation artistique loin de l’ombre de son père. Quaid livre ici une performance attachante, oscillant entre douceur naïve et étrangeté inquiétante, dans un film qui, s’il ne révolutionne rien, a le mérite d’amuser.

Réalisé par Dan Berk et Robert Olsen, Novocaine propose une prise d’otage sanglante saupoudrée d’humour noir. Le ton est volontiers irrévérencieux, parfois un brin excessif, mais toujours assumé. Le film prend une tournure inattendue à mi-parcours grâce à un petit twist bienvenu, qui vient dynamiser une intrigue un peu convenue. L’action n’a rien d’exceptionnelle, mais quelques fulgurances — notamment une conclusion aussi gore que jubilatoire — donnent un peu de relief à l’ensemble.

La romance entre Nate et Sherry, elle, traîne un peu en longueur et tombe parfois dans la facilité, mais elle finit par trouver sa place au cœur du récit. Malgré quelques longueurs et une impression de déjà-vu, Novocaine reste un divertissement honnête. Son concept original autour de l’analgésie congénitale lui donne une identité propre, et son casting, Jack Quaid en tête, parvient à lui insuffler une véritable humanité.

Sans prétention, Novocaine coche les cases du petit film de série B qui ne se prend pas au sérieux, mais qui remplit son contrat avec suffisamment de style et d’énergie pour qu’on le regarde avec plaisir. Un petit film de série B qui joue la carte du fun et de l’irrévérence.

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