Réalisé par Avec Andy Serkis, Karin Konoval, Freida PintoPays: Genres : Science Fiction Durée : Année de production : |
8.5/10 |
Merci Pierre Boulle, cher compatriote, d’avoir eu l’idée d’écrire un livre sur les singes, parce que fidèle ou non fidèle à ton livre, on s’tutoie hein, j’ai vraiment trouvé le concept génial, j’aime la saga et tout ce qui tourne autour de cette idée, et je ne peux qu’en demander encore! Donc vous comprendrez qu’il est difficile pour moi d’être objectif sur un tel film car j’étais déjà conquis dès la 8ème minutes du film! Déjà que je me sens seul à aimer le Burton, là je suis assez content de voir les avis positif qui tourne autour de cette préquelle.
Mais pourtant le film s’éloigne de plus en plus du concept original, de l’ambiance et de l’essence qu’ont pu être les films originaux. On est ici sur du gros blockbuster (même si les originaux peuvent l’être pour l’époque, et puis la Fox oblige!) dans un monde contemporain, laissant les boucles temporelles au placard, et laissant grandir César, un singe qui a priori (pour le moment) n’a aucun lien de parenté avec le célébrissime couple Cornelius/Zira. De plus, en voyant les bande-annonces on ne peut qu’être déçu de voir que l’histoire est finalement quasiment raconté en 3 minutes et que les scènes d’actions sont toutes dévoilés pour appâter le client, novice ou expert en la matière. Niveau réalisation, là aussi c’est hyper basique, c’est assez conventionnel, maitrisé pour un second film, même si on retrouve le mythe revisité du Dr Frankeinstein qui manipule sa créature. Mais avouons-le, les FX CGI qui sont bien bluffant, plus que la simple réalisation même si l’un de va pas sans l’autre.
Vous voyez que je suis pas tendre dans ma critique, et pourtant je continue à dire que ce film est sublime. Car effectivement l’histoire passe véritablement bien, on ne s’ennuie pas. James Franco, qui a eu le malheur de recevoir des critique négative comme quoi les singes jouait mieux que lui et bien là aussi je m’insurge. C’est du n’importe quoi, c’est véritablement bien joué, je vois pas de fausses notes de ce coté là et tenter de jouer votre personnage face à du vide ou à un mec en pyjama gris avec des boules blanches collées à ses articulations, on verra si votre sérieux résistera à la tentation du rire ou du désespoir! De plus, John Lithgow qui n’a plus rien à nous prouver jouer brillamment un père fatigué et malade. Une touche qui sensibilise le spectateur autant que l’amour de Franco à pour son singe.
Je reviens sur les effets numérique du film, qui ont quand même une grosse part d’importance dans le film. On a beau en voir tous les jours dans les derniers blockbusters de l’été, y a encore des prouesses techniques qui nous bluffe! Tous les singes sont marrons mais ne se ressemblent pas. Là aussi, les designeurs ont fait fort, entre le macaque qui veut dominer, le singes à moitié aveugle et vieillissant et César c’est tout un monde qui est crée, c’est top! Et même si King Kong (fabriqué de toute pièce par Weta Digital) avait déjà bien mâché le travail en terme de modélisation et de rendu dans le monde simiesque, cette Planète des singes est un aboutissement encore plus réussi en terme d’FX et d’animation réaliste en faisant agir, vivre et faire ressentir des émotions à ces bestiaux, qui ont dans les yeux une âme quasi humaine! Alors qu’on me dise pas que le poil est rêche, que c’est mal fait, car tenir 2h avec un tel taux de réussite faut arrêter de se la raconter en disant: moi je fais mieux sous Paint!
En gros un film qui a de gros atouts technologiques, et qui est bon par son scénario passionnant qui nous apporte un éclairage original et indispensable qui soulève le voile sur ces origines jusqu’à présent assez floues de la domination des singes sur l’homme.
le film est bien