Procès du chien (Le) (2024)

Synopsis: April, une avocate indépendante connue pour prendre en charge des causes perdues, décide de remporter une victoire dans sa prochaine affaire. Cependant, lorsque Dariuch, un autre client apparemment sans espoir, lui demande de défendre son fidèle compagnon canin, Cosmos, April ne peut résister. Elle se plonge dans l’absurdité de défendre un client canin, affrontant non seulement le système juridique, mais aussi en plaidant pour les droits des femmes et des animaux. Une affaire judiciaire animée et parfois comique se déroule, où la vie d’un chien est en jeu.

Le Procès du Chien

Réalisé par Laetitia Dosch Avec Laetitia Dosch, François Damiens, Jean-Pascal Zadi Pays:  France,   Suisse Genres : Comédie Durée : 1 h 25 min Année de production : 2024

5/10

Dès les premières minutes, le film nous interroge par son originalité narrative. Une allégorie sociale où un chien devient le centre d’un procès absurde, symbolisant des enjeux beaucoup plus humains. Ce concept, pour le moins audacieux, ouvre la porte à une réflexion intéressante sur la bêtise judiciaire, les préjugés et la nature de nos sociétés.

Cependant, François Damiens peine à se défaire de son image de personnage trublion en endossant un rôle où le handicap semble forcé et artificiel. Laetitia Dosch se met en scène avec un personnage qui dévoile un certain charisme et fraicheur. Malheureusement, le film semble parfois vouloir trop s’appuyer sur son concept, au point d’en oublier d’étoffer véritablement ses personnages. Si l’idée de départ est intéressante, elle tourne rapidement en rond, laissant une impression de répétition même si le film reste très court.

Le rythme est inégal. Après une introduction engageante, le deuxième acte s’enlise dans des scènes dialoguées qui étirent inutilement le propos, avant un final qui laisse une impression mitigée par son exécution précipitée.

Le Procès du Chien est un film moyen. Sur une histoire vraie, entre une idée bête mais pas méchante et une exécution parfois maladroite, le film s’impose comme une expérience cinématographique imparfaite.